ORAISONS FUNÈBRES de Mascaron - résumé, analyse

 Jules de Mascaron (1634-1703), oratorien, évêque de Tulle (1671), puis d’Agen (1679), fut un des grands prédicateurs du xviie s. On le compare souvent à Fléchier (Oraisons funèbres de Fléchier) dont il fut exactement le contemporain, mais dont il n’a ni la force, ni l’art. Mascaron fit ses débuts d'orateur sacré en province, et commença sa carrière à Paris, en prononçant l'Oraison funèbre d’Anne d’Autriche, en l’église des Pères de l’Oratoire (1666), mais non à Saint-Denis, lors des funérailles, où cette mission échut au médiocre prédicateur, François Faure, évêque d’Amiens. On sait que Bossuet prononça également un Éloge funèbre d’Anne d’Autriche (Oraisons funèbres de Bossuet). Mascaron exalte la force, la constance, la foi de la mère de Louis XIV et voit dans ses chagrins (sa longue stérilité, la Fonde, sa mort douloureuse) des épreuves qu’elle a surmontées avec courage et abnégation.