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ORAISONS FUNÈBRES de Fléchier - résumé, analyse

Publié le 09/09/2015

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C’est grâce à ses Oraisons funèbres plus qu’à ses Sermons qu’Esprit Fléchier (1632-1710), évêque de Lavaur, puis de Nîmes, connut la célébrité. Huit d’entre elles qui furent toutes prononcées entre 1672 et 1690, c’est dire qu’elles sont exactement contemporaines des Oraisons funèbres de Bossuet, sont parvenues jusqu’à nous. La première en date, YOraison funèbre de Madame Julie-Lucine d’Angennes de Rambouillet, duchesse de Montausier, dame d’honneur de la reine, fut prononcée en 1672 à l’abbaye d’Hière, en présence des deux sœurs de Julie d’Angennes, toutes deux abbesses. En elle, il reconnaît la « femme forte » dont Salomon disait : « Qui trouvera maintenant une femme forte ? » Comblée par la nature et surtout par l’éducation qu’elle reçut, Julie d’Angennes sut mépriser la vie, servir son semblable, être pour son mari plus qu’une compagne, une collaboratrice : « l’un forçant les villes par sa valeur, l’autre gagnant des cœurs par son adresse » ; elle sut rester dans son élévation (elle fut gouvernante du Dauphin) toujours modeste et serviable et mourir en disant :

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