OPUSCULES THÉOLOGIQUES ET POLÉMIQUES de Maxime le Confesseur.
Publié le 09/09/2015
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Dans le monde religieux méditerranéen du viie siècle, lequel devait être bouleversé par l’invasion arabe et voir en Orient la renaissance de l’empire byzantin (grâce à l’empereur Héraclius), les polémiques religieuses occupent le premier plan. En 451, le Concile de Chalcédoine avait fait naître toutes sortes de dissensions politiques et des rivalités religieuses. L’Égypte, la Syrie, les régions limitrophes de l’Empire à l’est s’étaient montrées rebelles à la condamnation du monophysisme. Il apparaissait dans ces pays comme l’unique façon d’interpréter cette théologie de Cyrille d’Alexandrie, qui avait été reconnue solennellement en 431, à Éphèse, lors de la condamnation de Nestorius. Pour pacifier les esprits, Héraclius, désireux d’unifier la foi religieuse des peuples qui lui étaient soumis, en particulier ceux des régions frontières, avait à l’instigation de son patriarche de Constantinople, Serge, tenté d’établir un accord en faisant abstraction de la formule « de l’une » ou des « deux natures » du Christ, et en parlant plutôt d’une énergie unique et d’une volonté unique" De là naquit le courant que l’on a appelé mono-thélisme officiellement sanctionné dans l'Ecthèse d’Héraclius (639).
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