NOUVELLES IMPRESSIONS D’AFRIQUE Raymond Roussel (résumé)

« par citer Michel Foucault: • Les Nou­ velles Impressions, à la recherche de l'impossible identité, font naitre de minuscules poèmes où les mots se heurtent et s'écartent.

chargés d'élec­ tricité contraire; en un vers ou deux, ils parcourent une infranchissable dis­ tance entre les choses, établissent de l'une à l'autre le contact d;un éclair qui les rejette à l'extrême de la distance.

Ainsi surgissent et scintillent un moment d'étranges figures, poèmes d'une seconde où s'abolit et se reconstitue, en un mouvement instan­ tané, l'écart des choses, leur vide inter­ calaire •.

Ce • traité de l'identité per­ due • peut se lire comme un traité de toutes les merveilleuses torsions du langage: un vivier d'antiphrases, de pléonasmes, d'antonomases, d'allégo­ ries, de litotes, d'hyperboles, de méto­ nymies, de catachrèses et de méta­ phores.

À l'œil, le texte offre une curieuse particularité : celle des paren­ thèses enchâssée s, auxquelles Roussel aurait préféré un repère plus commode: des encres différentes par exemple.

• Les Nouvelles Impressions d'Afrique trouvent une place à part dans l'œuvre de l'auteur.

tout en s'y intégrant résolu­ ment par cette recherche constante sur la.

langue.

Mais, contrairement aux autres textes, celui-cl ne fait naitre ni récit.

ni description, ni mise en scène.

ni mécanique: Il ne fait que tourner autour de lui-même et accentuer l'idée que les choses comme les mots se manquent.

se trahissent, se masquent.

s'écartent les uns des autres .

ÉDmoN• Roussel, Nouvelles ImpNl$$ions d'Afrique.

J.ean-Jacques Pauvert , 1963.

E1UOESt Michel Foucault.

Raymond Rou.ssel.

Gallimard.

• Le Chemin •.

11176.

Michel Leiris.

Roussel l'ingénu.

Fata Morgana.

11187.. »