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NOUVEAUX ESSAIS SUR L’ENTENDEMENT HUMAIN, Gottfried Wilhelm Leibniz - résumé de l'oeuvre

Publié le 27/09/2018

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leibniz

NOUVEAUX ESSAIS SUR L’ENTENDEMENT HUMAIN, 1765.

Gottfried Wilhelm Leibniz, 1646-1716.

 

Ecrits en français en 1703-1704, ces essais ne parurent qu’en 1765. Ils devaient initialement être publiés, mais la mort de Locke, survenue en 1704, en dissuada Leibniz. Il s’agit en effet d’une critique de l'Essai sur l'entendement humain de Locke, paru en 1690 et traduit en français par Pierre Coste en 1700. Locke y critiquait l’innéisme de Descartes et concevait l’âme comme une table rase que l’expérience affecte d’abord et où la réflexion développe ensuite les idées. De cette conception découlait le doute sur l’existence de Dieu, sur la spiritualité de l’âme, sur la nature de la matière, et surtout sur l’étendue du pouvoir de la connaissance humaine. D’après Locke, en effet, «notre connaissance n’atteindra jamais tout ce que nous voudrions savoir concernant les idées que nous avons». Pour Leibniz en revanche, «il y a dans Locke certains détails qui ne sont pas mal exposés, mais en somme il a fait fausse route et n’a pas compris la nature de l’esprit et de la vérité». Les Nouveaux Essais se présentent sous la forme d’un dialogue entre Philalèthe, qui expose la pensée de Locke, et Théophile, porte-parole de Leibniz. La préface de l’ouvrage est très importante car elle contient une explication minutieuse de la célèbre théorie des petites perceptions. Il s’agit pour Leibniz de savoir «si l’âme en elle-même est vide entièrement comme des tablettes où l’on n’a encore rien écrit (tabula rasa) suivant Aristote et l’auteur de l'Essay, et si tout ce qui y est tracé vient uniquement des sens et de l’expérience, ou si l’âme contient originairement les principes de plusieurs notions et doctrines que les objets externes réveillent seulement dans les occasions», comme il le croit avec Platon.

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