NOTRE PATRIE de Péguy (résumé)

NOTRE PATRIE de Péguy. Œuvre de Charles Péguy (1873-1914), publiée en 1905. Ce volume marque un tournant dans la vie et l’œuvre de Péguy. En juin 1905, avait soudain éclaté le « coup de tonnerre « de Tanger : prenant position sur l’affaire marocaine, Guillaume II menaçait violemment la France. Péguy s’en fut acheter l’équipement qu’on emporte le jour de la mobilisation. Si l’événement fut retardé de neuf ans, il était accompli pour toujours dans l’âme de l’écrivain. Sous le coup de la menace ennemie, le socialiste pacifiste entend remonter en lui une voix de mémoire, la voix même de la Patrie. En lui et hors de lui, « une voix qui n’était pas du dehors « : c’est elle qui est inscrite sur les monuments de Paris, les Invalides, Notre-Dame. C’est elle qui monte de ce peuple parisien, peuple-roi par excellence, le seul qui soit tout ensemble révolutionnaire et traditionaliste. C’est elle dont Hugo s’est fait l’écho sonore : pacifiste dans ses mauvais poèmes, Hugo est un pacifiste de la Grande Armée. Le véritable Hugo, pour Péguy, c’est le Hugo cérémoniel, roi des fêtes, ami des pompes, évocateur des défilés, héraut de Napoléon Ier. Hugo représente éninemment