NEZ-DE-CUIR de Jean de La Varende (résumé)

NEZ-DE-CUIR

Jean de La Varende. Roman, 1937.

Roger de Tinchebraye, gentilhomme normand du pays d’Ouche, surnommé Nez-de-cuir à cause du masque qu’une horrible mutilation l’oblige à porter, est un coureur de filles insatiable. Fascinant, habile et impétueux, celui qu’on a surnommé «le Malin» ou encore «le Mauvais» subjugue châtelaines et paysannes et les entraîne dans un pavillon secret, lieu consacré à l’amour, au cœur des bois. Il essaime ses rejetons à travers tout le pays et demeure sourd à toutes les adjurations. Pourtant, de ces multiples conquêtes émerge une figure de femme, celle de Judith qui lui résistera puis, follement éprise, retournera sa séduction contre lui. Refusant de l’épouser, il tentera de la violer, mais lui dévoilant de façon fort significative sa cicatrice au cours d’une scène d’horreur, il lira dans son regard sa fin et sa déchéance. De fait, vaincu, Nez-de-cuir fuira et s’enfermera à la Trappe.

♦ Jean de La Varende (1887-1959) a également publié Le Centaure de Dieu ( 1938), Les Manants du roi (1938), L'Homme aux gants de toile (1943) et Cœur pensif (1957). Le personnage de Roger de Tinchebraye est inspiré d’un grand-oncle de l’écrivain qui vécut au xixe siècle et qui, comme Nez-de-cuir, fut mutilé.