NAUFRAGÉS DE L'AUTOCAR (Les) John Steinbeck (résumé et analyse)

NAUFRAGÉS DE L'AUTOCAR (Les)

 Roman de l’écrivain nord-américain John Steinbeck (né en 1902), publié en 1947. En Californie, entre San Ysidro et San Juan, au lieu-dit « le Coin-des-Rebelles », se dresse F « épi-cerie-restaurant-garage-station-service » du ménage Chicoy, lequel exploite également la ligne d’autocar reliant San Ysidro à San Juan. Juan Chicoy, qui frise la cinquantaine, est le üls d’un Mexicain et d’une Irlandaise. Il y a bien des années, il a quitté le Mexique parce que « là-bas, à moins d’être très riche, il faut travailler trop dur pour gagner trop peu ». C’est un homme d’expérience, dont la vie a connu bien des vicissitudes, mais qui garde une flamme de jeunesse, un humour peut-être irlandais et la mâle beauté de ses ancêtres indiens. Sa femme, Alice, en est éperdument amoureuse ; mais se sentant vieillir et devinant l’indifférence de Juan, elle s’aigrit et ne parvient à oublier ses rides que dans l’alcool. Le ménage est aidé par deux jeunes employés : une fille de salle, Norma, qui rêve de conquérir le cœur de Clark Gable et de devenir une vedette d’Hollywood, et un mécanicien, Ed. Carson, dit le Boutonneux, adolescent que dévorent Facné et la concupiscence. Un soir, la « Bien-Aimée », le vieil autocar de Juan tombe en panne au Coin-des-Rebelles, et patron et employés doivent céder leurs chambres aux cinq voyageurs qui se rendaient à San Juan : un homme d’affaires cossu, M. Pritchard, sa femme, Bernice, et sa fille, Mildred, qui vont tous trois en vacances au Mexique; un représentant en farces et attrapes, Ernest Horton, et un vieillard acariâtre, M. Van Brunt.