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MOUVEMENT ET DE LA PESANTEUR (Du) de Léonard de Vinci - résumé, analyse

Publié le 11/09/2015

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La dispersion des manuscrits de Léonard de Vinci (1452-1519) et leur répartition à travers toute l’Europe, dans les bibliothèques (Institut de France, Bibliothèque Nationale de Paris, Bibliothèque royale de Windsor ; l’Ambrosienne de Milan, etc.) et les collections particulières (Ms de Leicester, Ms du prince Trivulce) ont pendant très longtemps empêché les érudits

 

d’entreprendre une publication de l’œuvre complète du célèbre artiste de l’école florentine. Si le Traité de la peinture fut réduit sous sa forme actuelle par Francesco Melzi (1493-1570), héritier des manuscrits de Vinci, le traité sur la Nature de l’eau fut compilé par Arconati, au début du xviiie s., d’après les manuscrits qui sont conservés à la Bibliothèque Ambrosienne de Milan (notamment d’après le Codice Atlantico). C’est seulement au cours des cinquante dernières années, grâce aux patients efforts des érudits (Ravaisson-Mollien, Ludwig, Richter, l’Académie dei Lincei, Beltrami, Mac Curdy et quelques autres), que la publication à peu près complète de tous les manuscrits de Léonard en « fac-similés » a pu être réalisée. Des groupements ont été entrepris et, outre les deux traités déjà cités, on a pris l’habitude d’isoler de la masse des écrits scientifiques du peintre florentin, ceux Sur le Vol des oiseaux ; dont une édition fut faite à Paris, en 1893 (édit. Piumati et Sabakhnikoff) et ceux sur l’anatomie (v. Traité d'anatomie). En France, une édition courante, accessible au grand public, de l’ensemble des manuscrits de Vinci a été donnée, en 1942, par Mme Louise Servicen, aux éditions Gallimard, sous le titre Carnets de Léonard de Vinci. Cette traduction, aussi élégante que précise, qui a été faite directement' d’après l’original italien, se réfère au déchiffrement des manuscrits le plus récent, celui entrepris par l’érudit écossais E. Mac Curdy.

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