MORT (LA) de Vladimir Jankélévitch - résumé de l'oeuvre
Publié le 27/09/2018
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C’est l’œuvre la plus ample et la plus puissante de l’auteur. Le philosophe y livre en effet la synthèse de sa réflexion. La mort est un phénomène naturel et un mystère comme tout ce qui survient à l’homme. C’est un «presque-rien» et un «je-ne-sais-quoi». Jankélévitch n’admet ni l’«absurdité» de la survie ni celle de la «nihilisation». Méditant une fois de plus sur les héros de Tolstoï, philosophe découvre un impérissable «simple comme bonjour et bonsoir»: celui ou bien la mort-propre, en tant que celle-ci qui a été est sauvé pour l’éternité de l’inexistence éternelle.
Le caractère déconcertant et même vertigineux de la mort tient à cette contradiction : d’une part un mystère qui a des dimensions métempiriques c'est-à-dire infinies ou, mieux, pas de dimensions du tout - et d’autre part un événement familier qui s’accomplit parfois sous nos yeux. Pourquoi la mort de l’autre est-elle toujours une sorte de scandale ? Pourquoi cet événement si normal éveille-t-il chez ceux qui en sont les témoins autant de curiosité et d’horreur ? Pourquoi est-on étonné chaque fois Ce mélange de familiarité et d’étrangeté est la marque de la mort - insolite et pourtant si familière pour tout humain - telle est cette naturalité contre nature, telle cette surnature naturelle de la mort.
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