MORS ET VITA de Charles Gounod - résumé, analyse

MORS ET VITA. Trilogie sacrée pour solistes, chœurs et orchestre de Charles Gounod (1818-1893), dédiée au Pape Léon XIII. Dans cette partition, Gounod voulut exprimer successivement les larmes que la mort nous fait répandre sur la terre, les espérances d’une vie meilleure, la crainte Solennelle de la justice, la confiance filiale et tendre dans un amour sans borne. La première partie : « Mors » est un Requiem précédé d’un bref Prologue. Il faut surtout en retenir le « Félix Culpa », l’ « Agnus Dei » et le « Pie Jesu », dont la ligne mélodique retrouve la sensibilité et la souplesse des plus belles pages de Roméo et Juliette. Gounod utilise dans les passages exprimant l’angoisse des hommes un mouvement chromatique tout à fait exceptionnel dans sa musique ; par de brusques modulations de majeur en mineur, il souligne l’alternance des joies et des peines qui accompagnent l’existence terrestre. La deuxième partie, «Judex», fait appel aux inévitables trompettes