Montserrat de Emmanuel Roblès (fiche de lecture)

« Alors que Montserrat se décide à rentrer en Espagne.

Les officiers, eux, décident de l’enfermer pour le faire parler.D’après eux, Bolivar étant mal en point a deux choix : soit celui de rejoindre ses partisans et continuer la guerrepour libérer le pays de l’occupation espagnole et ainsi fonder une république ; soit renoncer au combat, au moins letemps de se rétablir et reprendre des forces et donc se réfugier chez les Anglais.

Izquierdo, avec l’autorisation deson excellence, prend en main la suite des opérations en ce qui concerne Montserrat.

Il décide donc de le torturermentalement et non pas physiquement car il sait bien que Montserrat est capable de défendre ses convictions auprix de sa vie.

Mais le sera-t-il au prix de celles d’innocents ? Izquierdo est persuadé que non, alors il donne l’ordrede faire arrêter six personnes au hasard qui seront relâchés sous la seule condition que Montserrat : révèle lacachette de Bolivar. Les six otages nous sont alors présentés, il s’agit : d’un riche marchand à qui il ne manque absolument rien pou êtreheureux si ce n’est de rester en vie ; d’un potier de jarres pleureuses d’un talent incroyable ; une mère dont lesdeux très jeunes enfants sont restés seuls à la maison ; un comédien espagnol, qui a joué dans une tragédie devantIzquierdo ; ainsi que deux autres otages.

Une fois tous réunis Izquierdo expose son plan qu’il a imaginé pour faireparler Montserrat.

Il donne une heure aux otages pour convaincre Montserrat de livrer Bolivar et d’ainsi sauver leursvies. Acte II Les otages n’arrivent pas à croire ce qu’il leur arrive, mais très vite Montserrat dissipe tout doute possible :Izquierdo est cruel, il n’hésitera pas à mettre ses menaces à exécution.

Alors le stress commence à faire sonapparition, tout d’abord les otages interrogent Montserrat pour mieux évaluer la situation.

Puis lorsque tout fut bienclair, ils se mirent à exposer tour à tour leurs situations personnelles ainsi que les motivations qui animent leur enviede rester en vie, en espérant que Montserrat cédera à Izquierdo afin de sauver leur vie.

Mais très vite le stressl’emporte voyant que tout cela le laisse de marbre, les otages lui reproche de ne pas avoir de cœur, eux aussi ontdes enfants à nourrir… Ils désespèrent à tel point qu’ils tentent même d’en finir une fois pour toutes en le tuant ! Seul deux otages ne cèdent pas à la panique, il s’agit de deux adolescents : Ricardo et Eléna.

Ricardo a souffert dela cruauté des occupants qui ont fusillé son père, et est prêt à donner sa vie si c’est le prix à payer pour la liberté.Elena, quand à elle se déclare prête à mourir pour sauver Bolivar sans doutes car si jamais elle reste en vie ce serabien pire puisqu’ Izquierdo séduit par sa grande beauté lui permet de rester en vie au prix de sa virginité. Le constat reste le même malgré toutes les manœuvres des otages, pour Montserrat ce n'est pas Bolivar qui estseul en cause mais la liberté de millions d'hommes ; la vie de six otages ne fait donc pas le poids.

Alors Izquierdodécide de commencer les exécutions, se disant que Montserrat finira bien par craquer.

Le premier otage exécuterest le potier. Acte III Izquierdo continu ainsi à exécuter les otages un par un ; et ni l’argent et la main de l’épouse du marchant, ni lascène jouée par le comédien, ne le retient.

Il ne reste donc plus que la moitié des otages. C’est alors au tour de Ricardo, qui affronte son destin avec dignité.

Mais là s’en est trop pour Montserrat, il crac etcommence à divulguer la cachette de Bolivar… Mais Eléna l'interrompt, lui rappelant les quatre "sacrifices"précédents.

Furieux, le Père Coronil ordonne aux soldats de l'emmener.

Elena est donc exécuter rendant furieuxIzquierdo qui remet la faute de l’exécution de cette beauté sur Montserrat.

Alors après l’exécution du dernier otage,de nouveau un débat entre ses deux rivaux à lieu.

Les deux s’appuyant su la Bible : la vie humaine n’est pas dansles mains des hommes mais dans celle de Dieu… Montserrat lui renvoi la balle, mais Izquierdo explique que si sonexcellence qui est designer par Dieu pour gouverner, est pour ce combat alors c’est une raison suffisante.

Desurcroit Izquierdo explique sa haine envers les Vénézuéliens par les atrocités qu’ils lui ont fait subir comme l’humilier. »