MOÏRA de Julien Green (résumé)

« nisme livrent aux moqueries de ses camarades d'université.

En réalité.

il ignore ou feint d'ignorer les passions qui sont en lui.

Ainsi les mobiles pro­ fonds du suicide de Simon, qui s'est tué par amour pour lui, lui échappent-ils.

Mais lorsque sa logeuse lui apprend qu'il couche dans le lit de la jeune et belle Moïra, momentanément absente, des images obsédantes commencent à l'assaillir.

Un jour, sur l'instigation de ses camarades qui ont décidé de lui faire perdre sa virginité, Moïra s'intro­ dujt chez Joseph et le séduit.

Repen­ tant.

fou de désespoir, Joseph tue au petit matin Moïra et l'enterre dans le jardin.

Les dernières paroles du jeune homme.

qui refuse de s'enfuir avec un ami, Bruce Praileau, sont suffisam ­ ment ambiguës pour nous faire comprendre qu'il renonce à présent à sa liberté en même temps qu'à ses passions charnelles.

• Dans Moïra.

Julien Green lné en 19001 accuse la dimension spiritueUe et phllo­ sophique, déjà présente dans les œuvres de jeunesse I.Adrienne Mesurat•).

La réversibilité inquiétante d'Adrienne se retrouve ici transposée à un autre rùveau.

encore plus angoissant: celui du Bien et du Mal.

• Une ambiguïté constamment à l'œuvre subvertit de façon inattendue et inquié­ tante une écriture d'apparence conven­ tionneUe.

Cet écrivain proche de Berna­ nos et de Mauriac se démarque d'eux par son pessimisme.

ÉomONSo Green.

Mofra, dans Œuvres complètes, t.

lll, éd.

Jacques Petit, Gallimard.

• 1..& Pléiade •, t96 1.

Le Seuil.

1969.

Eroo s, Jacques Petit, JulJefl Green.

l'homme qui veiWUI d'cûlleurs.

Desclée De Brouwer, 1969.. »