Moeurs et sexualité en Océanie de Margaret Mead

« confondent et sont.

plutôt du· genre " doux ...

Il n'existe pes de compétWon entre les deux sexes, qui se parta­ gent, sans distinction, les principales tâches sociales.

Ce tempérament est cultivé chez les enfants par une édu­ cation pleine de tendresse et d'affection.

Par contre, les Mundugumor ont un caractère violent.

Les enfants sont élevés durement et souvent maltraités afin qu'ils appren­ nent à se défendre.

Mais, là aussi, il n'y a aucune diffé­ renciation notable entre la psychologie de l'homme et celle de la femme.

4 Chez les Chambuli enfin, il existe bien une différence entre les rôles masculin et féminin, mais elle est à l'opposé des différences qui distinguent, dans la civilisa­ tion occidentale, les hommes des femmes.

Le tempérament des hommes Chambuli est doux et artistique, tandis que les femmes ont la responsabilité de la vie sociale, l'initiative dans le domaine sexuel, et constituent un groupe homogène face aux hommes.

Rien donc de ce qui nous semble naturel dans les traits de caractère des deux sexes ne l'est en fait, mais est le résultat du condi­ tionnement social.

Il n'y a pas de différence de nature mais seulement de culture.

Mettant en garde contre l'ethnocentrisme, Margaret Mead tire de ses enquêtes la leçon du relativisme ethnologique.

En mettant en évidence la prépondérance du cufturel, elle montre par là même la possibilité de le changer et donc de l'améliorer.. »