Devoir de Philosophie

MOBY DICK d'HERMAN MELVILLE

Publié le 03/06/2011

Extrait du document

melville

LE SUJET

« Je m'appelle Ishmaël «. Ainsi se présente un jeune Américain de Nouvelle-Angleterre, nous conviant à faire route avec lui pour une inoubliable chasse à la baleine : guide, acteur et témoin également lucides d'une extraordinaire aventure de mer, riche de péripéties significatives. Car la réflexion philosophique et métaphysique, sert de contrepoint constant à la tension dramatique qui va bientôt s'installer entre les hommes

melville

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Le capitaine Achab 1851 Herman Melville Traduction : Philippe Jaworski Profil : Navigateur acharné Américain, Herman Melville.

naît le l" aofit 1819.

Fils d'un importa­ teur tombé dans la folie après sa faillite, Herman quitte l'école très jeune pour des petits emplois et s'engage à 20 ans dans la marine marchande.

Son expérience mari­ time nourrit son écriture dans des romans tels que Typee ou Omoo.

Auteur également de Pierre ou les ambigüités et d'Israel Potter, Melville se pose, toujours entre les lignes, la question de Dieu.

Après une vie ja­ lonnée de malheurs et de déceptions, il meurt le 28 septembre 1891 à New York.

• J'avais été si profondément troublé par la forme sinistre d'Achab et par cette livide bala­ fre qui le zébrait, qu'il me fallut quelques ins­ tants pour comprendre que la gravité lugubre, impérieuse, qui se dégageait de sa personne provenait, · dans une peu médiocre mesure, de la jambe barb~ sur laquelle il s'appuyait à demi.

• Moby Dick ou le ca.chalot, éd.

GaJlima.rd Qui de Moby Dick ou du capitaine Achab est le vrai héros ici ? C'est une question en effet qu'on peut se poser puisqu'il s'agit du combat à mort entre un monstre marin et son chasseur forcené.

Mais la psychologie de l'animal n'ayant pas été développée par l'auteur, nous choisirons donc l'homme en guise de sujet.

Mutilé par la baleine blanche des années aupa­ ravant, le vieux capitaine muré dans sa volonté de vengeance n'a de cesse de retrouver ce cachalot qui lui a arraché la jambe.

Telle une statue, le marin, à la proue de son navire, fait donc face à l'immensité de la mer pour traquer sa proie.

Avec sa posture de guerrier, le capi­ taine Achab rappelle les combattants ancestraux, les Titans mais aussi David contre Goliath, ou d'autres épisodes de la Bible.

Car plus qu'une lutte contre un ennemi précis, c'est aussi une lutte contre l'invisible, la peur et bien sûr la mort.

Moby Dick, tout aussi dangereux soit-il et res­ ponsable de la blessure du marin, a été diabolisé par un homme qui veut se mesurer à une puissance supérieure.

C'est presque un défi à Dieu.

Provocation fatale puisque, sans raconter la fin, l'affrontement sera tragique, dans tous les sens du terme, et, d'une certaine façon, c'est la nature, la mer qui l'emporte.

Symbole de l'infiniment petit qui s'attaque à l'infiniment plus grand, le capitaine Achab, obsédé par une baleine, reste l'un des aventuriers les plus célèbres de la littérature, mais surtout incarne la figure du héros orgueilleux qui n'a peur de rien, ni des humains, ni des animaux, ni du Créateur, quitte à sacrifier sa vie.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles