Mme de Staël, De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales
Publié le 29/11/2018
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Mme de Staël, De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (1800)
En opposant, dans la première partie de son traité, les littératures du Nord à celles du Midi, Ossian à Homère, Mmc de Staël inaugure une innombrable lignée de parallèles entre un art « nordique », germanique, brumeux, barbare et médiéval, et un art méridional, latin, issu d'Homère et de Virgile, soucieux de raison et de clarté. Elle propose (dans la seconde partie de son livre) de revenir au passé national, de relâcher la rigueur des lois classiques : une société nouvelle, issue de la Révolution, appelle une littérature rénovée, « républicaine », accordée à l’esprit philosophique, à un sentiment plus vif de la nature et à des passions plus violentes.
Programme assez flou, fidèle au progressisme du xvme siècle et annonciateur des ouvertures futures (goût « troubadour », emprunt aux littératures étrangères) par une préférence discrète accordée à la poésie du Nord, qui « s'élance au-delà de cette terre » et « porte vers l’avenir, vers un autre monde, l’âme fatiguée de sa destinée ».
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