Devoir de Philosophie

Mme de La Fayette : PRINCESSE DE CLÈVES (la) (résumé et analyse de l'oeuvre)

Publié le 27/10/2018

Extrait du document

fayette

PRINCESSE DE CLÈVES (la). Roman de Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette, dite Mme de La Fayette (1634-1693), publié anonymement à Paris chez Claude Barbin en 1678.

Composé en collaboration avec Segrais et La Rochefoucauld, le roman donna lieu à une enquête publique dans le Mercure galant (on appelait les lecteurs à se prononcer : la princesse a-t-elle raison d'avouer ?), puis à une véritable querelle littéraire entre Anciens et Modernes à travers la critique de Valincour et la réponse de l'abbé de Charnes, notamment autour de la question du vraisemblable. Dernier texte romanesque de Mme de La Fayette, où convergent et s'approfondissent les thèmes essentiels de ses œuvres antérieures, la Princesse de Clèves, en mettant au premier plan l'analyse intérieure, impose une écriture nouvelle. De l'apparente limpidité du récit se dégagent la quête du « repos » et le refus d'une passion aliénante qui voue au malheur, jusqu'au renoncement ultime qui paraît apporter au livre une lumière différente.

 

Première partie. Après un tableau hyperboli que de la cour d'Henri Il et une évocation de la situation politique en 1558, « une beauté » paraît dans le roman comme elle parut à la cour : Mlle de Chartres, jeune orpheline élevée par sa mère. Les intrigues ayant fait échouer plusieurs projets de haut mariage, elle épouse sans amour M. de Clèves, violemment épris. Elle rencontre le duc de Nemours au cours d'un bal à la cour; naît une passion réciproque. Mme de Chartres meurt, non sans avoir incité sa fille à lutter contre un amour qu'elle a deviné. Mme de Clèves se retire à la campagne.

 

Deuxième partie. Son mari lui narre l'histoire d'une dame volage ; il prône l'aveu si une femme mariée éprouve quelque inclination ailleurs. De retour à Paris, Mme de Clèves se croit guérie de son amour, mais la jalousie lui prouve bientôt le contraire. Nemours dérobe son portrait sous ses yeux sans qu'elle réagisse. Elle entre en possession d'une lettre de femme destinée au vidame de Chartres son oncle.

 

Troisième partie. Intense moment d'intimité lorsqu'elle est amenée à récrire la lettre avec Nemours, qui passera pour le destinataire afin d'éviter au vidame d'être compromis auprès de la reine. Elle fuit à Coulommiers. En présence de Nemours, caché, elle avoue à son mari qu'elle est éprise d'un autre homme, et lui demande de la protéger contre elle même. M. de Clèves, malgré sa souffrance, admire le comportement de son épouse. Sur ces entrefaites, le roi meurt au cours d'un tournoi.

 

Quatrième partie. De nuit, à Coulommiers, Nemours observe la princesse alors qu'elle contemple un tableau où il est représenté. Averti par un espion, M. de Clèves meurt de douleur après l'avoir accablée de reproches. Elle se croit guérie de sa passion, découvre que Nemours l'épie, puis le rencontre, endormi, dans un jardin parisien. Avec la complicité du vidame, il parvient à la voir en privé ; s'ensuit une longue discussion : aveux mutuels ; elle refuse pourtant de l'épouser. Agitée de sentiments contraires, elle part pour les Pyrénées où, gravement malade, elle acquiert un autre regard sur la vie et se retire du monde. Elle mourra quelques années plus tard.

fayette

« et le refus d'une passion aliénante qui voue au malheur, jusqu'au renonce­ ment ultime qui paraît apporter au livre une lumière différente .

Pr emière partie.

Après un tableau hyperboli que de la cour d'Henri Il et une évocation de la situa tion politique en 1558, « une beauté » pa rart dans le roman comme elle parut à la cour : Mlle de Chartres, jeune orpheline élevée par sa mè re.

Les intrigues ayant fait échouer plusieurs projets de haut maria ge, elle épouse sans amour M.

de Clè ves, violemmen t épris.

Elle rencontre le duc de Nemours au cours d'un bal à la cour ; na ît une passion réciproque.

Mme de Chartres meurt, non sans avoir inci té sa fille à lutter contre un amour qu'elle a devi né.

Mme de Clèves se retire à la cam pagne.

Deuxième partie.

Son mari lui narre l'histoire d'une dame volage ; il prône l'aveu si une femme mariée éprouve quelque inclination ailleurs.

De re tour à Paris, Mme de Clèves se croit guérie de son amour , mais la jalousie lui prouve bientôt le contrair e.

Nemours dérobe son portrait sous ses yeux sans qu'elle réagisse.

Elle entre en posses sion d'une lettre de femme destinée au vidame de Chartres son oncle.

Tr oisième partie.

Intense moment d'in timité lorsqu'elle est amenée à récrire la lettre avec Nemours, qui passera pour le desti nataire afin d'é viter au vidame d'être compr omis auprès de la reine.

Elle fuit à Coulommiers.

En présence de Nemours, caché, elle avoue à son mari qu' elle est épris e d'un autre homme, et lui demande de la protéger contre ellemême.

M.

de Clèves, malgré sa souffrance, admire le compor tement de son épouse.

Sur ces entref aites, le roi meurt au cours d'un tournoi.

Qua trième partie.

De nuit, à Coulommiers, Nemour s observe la prin cesse alors qu'elle cont emple un tab leau où il est représenté.

Averti par un espion, M.

de Clèves meurt de douleur après l'avo ir acc ablée de reproches.

Elle se croit guérie de sa pass ion, découv re que Nemours l'épie, puis le rencontre, endonmi, dans un jardin par isien.

Avec la compli cité du vidame, il parvien t à la voir en privé ; s'ensuit une longue discussion : aveux mutuels ; elle refuse pourtant de l'épo user.

Agitée de sentimen ts contraires, elle part pour les Pyrénées où, gravement malade, elle acquiert un autre regard sur la vie et se retire du monde.

Elle mour ra quelques années plus tard.

Avec la Princesse de Clèves, le lecteur part à la déco uverte de la cour, celle d'He nri Il, mais aussi, par transposi­ tion, celle de Louis XIV-car c'est ainsi qu'on lut le roman, présenté par l'a uteur comme des. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles