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Misérables (les). Roman de Victor Hugo (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)

Publié le 24/10/2018

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hugo

Misérables (les). Roman de Victor Hugo (1802-1885), publié simultanément à Bruxelles chez Lacroix, Ver-boeckhoven et Cie et à Paris chez Michel Lévy et Pagnerre en 1862. Corrigée par Hugo, l'édition belge sert de modèle pour l'édition dite « ne varietur », chez Hetzel et Quantin en 1881. L'édition Ollendorff, dite « de l'Imprimerie nationale » (1908-1909), contient des parties jusque-là inédites.

Œuvre immense, joyau du patrimoine littéraire national, riche en figures assimilées par notre imaginaire ou notre langue, ce roman touffu mais d'une lecture aisée, populaire mais déroutant, est une somme hugo-lienne : commencé en 1845 sous le titre les Misères - mais sans doute rêvé dès 1828 -, interrompu par les événements de 1848, il est repris en 1860 pendant l'exil. Objet de scandale, il connut dès sa parution un énorme succès, qui ne s'est jamais démenti depuis, entretenu par le cinéma et même, récemment, la comédie musicale.

Première partie. « Fantine ». Jean Valjean, un ancien forçat condamné en 1796, trouve asile, après avoir été libéré du bagne et avoir longtemps erré, chez Mgr Myriel, évêque de Digne. Il se laisse tenter par les couverts d’argent du prélat et déguerpit à l’aube. Des gendarmes le capturent mais l’évêque témoigne en sa faveur et le sauve. Bouleversé, Jean Valjean cède à une dernière tentation en détroussant un petit Savoyard puis devient honnête homme (livres i-iii). En 1817 à Paris, Fantine a été séduite par un étudiant puis abandonnée avec sa petite. Cosette, qu’elle a confiée à un couple de sordides aubergistes de Montfenmeil, les Thénardier. Elle est contrainte de se prostituer. Arrêtée à Montreuil-sur-Mer et interrogée par le policier Javert, elle est relâchée sur l’intervention du maire de la ville, le populaire M. Madeleine, directeur d’une fabrique. Il la recueille. Pendant ce temps, un certain Champmathieu, que l'on croit être Jean Valjean, est jugé à Arras. Après un douloureux débat, M. Madeleine, qui, comme le soupçonnait Javert, n’est autre que l’ancien forçat, se fait reconnaître en plein tribunal. Après avoir promis à Fantine agonisante de veiller sur Cosette, il s'échappe (iv-viii).

Deuxième partie. « Cosette ». À la bataille de Waterloo, longuement décrite, Thénardier avait détroussé le colonel baron Pontmercy, tout en lui portant secours. Nous sommes en 1823. Jean Valjean a été repris et renvoyé au bagne ; il s’évade de nouveau ; on le croit noyé. Ayant caché sa fortune près de l’auberge des Thénardier, il délivre Cosette de cet enfer (livres i-iii). Après avoir vécu dans une masure à Paris, ils sont pourchassés par la police et ne trouvent le salut qu’en franchissant le mur du couvent du Petit Picpus. Jean Valjean se fait passer pour le frère du jardinier, M. Fauchelevent, qu’il avait secouru à Montreuil (iv-viii).

Troisième partie. «Marius». Apparaissent trois nouveaux personnages. Gavroche, fils de Thénardier, incarne le gamin de Paris ; M. Gille-normand est le grand bourgeois voltairien, grand-père antibonapartiste de Marius Pontmercy, fils du colonel de Waterloo. Marius rejoint un groupe d’étudiants républicains, dont le bel et inflexible Enjolras. Marius a retrouvé son père qui, sur son lit de mort, lui fait jurer de récompenser Thénardier. Marius veut poursuivre son idéal et rompt avec son grand-père (livres i-v). Thénardier vit maintenant dans les bas-fonds parisiens, où un certain M. Leblanc et sa fille exercent la charité. Thénardier l’attire dans un guet-apens, mais Marius, leur voisin de chambre, appelle la police. Javert arrête les bandits, mais M. Leblanc, nouvelle incarnation de Jean Valjean, disparaît (vi-viii).

Quatrième partie. « L’Idylle rue Plumet et l’Épopée rue Saint-Denis ». En 1832, Jean Valjean habite, avec Cosette, rue Plumet ; Thénardier est

en prison ; sa fille Éponine, amoureuse de Marius, aide pourtant le jeune homme à retrouver la trace d’une jeune fille rencontrée au Luxembourg. Il s’agit de Cosette, dont Marius croit qu'un certain M. Fauchelevent est le père. Marius demande à son grand-père l’autorisation d’épouser la jeune fille, et ne reçoit que sarcasmes. Thénardier s’évade grâce à l’involontaire complicité de Gavroche. Jean Valjean, inquiet, change de domicile (livres i-vi). À l'occasion des funérailles du général Lamarque, en juin, Enjolras, Gavroche, Marius (désespéré depuis la disparition de Cosette), et Jean Valjean (désespéré par l’amour que Cosette porte au jeune homme), se retrouvent sur une barricade près de la rue Saint-Denis (vii-xv).

hugo

« sauve.

Bouleversé, jean Valjean cède à une der­ nière tentation en détroussant un petit Savoyard puis devient honnête homme (livres 1-111).

En 18 17 à Paris, Fantine a été séduite par un étudiant puis abandonnée avec sa petite .Cosette, qu'elle a confiée à un couple de sordides aubergistes de Montfermeil, les Thénardier.

Elle est contrainte de se prostituer.

Arrêtée à Montreuil-sur-Mer et interrogée par le policier javert, elle est relâchée sur l'intervention du maire de laville, le populaire M.

Madeleine, directeur d'une fabrique.

Il la recueille.

Pendant ce temps, un certain Champmathieu, que l'on croit être jean Valjean, est jugé à Arras.

Après un douloureux débat, M.

Madeleine, qui, comme le soupçonnait javert, n'est autre que l'ancien forçat, se fait reconnaître en plein tribunal.

Après avoir promis à Fantine agonisante de veiller sur Cosette, il s'échappe (IV-VIII).

Deuxième partie.

« Cosette ».

À la bataille de Waterloo, longuement décrite, Thénardier avait détroussé le colonel baron Pontmercy, tout en lui portant secours.

Nous sommes en 1823.

jean Valjean a été repris et renvoyé au bagne ; il s'évade de nouveau ; on le croit noyé.

Ayant caché sa fortune près de l'auberge des Thénar­ dier, il délivre Cosette de cet enfer (livres 1-111).

Après avoir vécu dans une masure à Paris, ils sont pourchassés par la police et ne trouvent le salut qu'en franchissant le mur du couvent du Petit Picpus.

jean Valjean se fait passer pour le frère du jardinier, M.

Fauchelevent, qu'il avait secouru à Montreuil (IV-VIII).

Troisième partie.

« Marius ».

Apparaissent trois nouveaux personnages.

Gavroche, fils de Thénardier, incarne le gamin de Paris ; M.

Gille­ normand est le grand bourgeois voltairien, grand­ père antibonapartiste de Marius Pontmercy, fils du colonel de Waterloo.

Marius rejoint un groupe d'étudiants républicains, dont le bel et inflexible Enjolras.

Marius a retrouvé son père qui, sur son lit de mort, lui fait jurer de récom­ penser Thénardier.

Marius veut poursuivre son idéal et rompt avec son grand-père (livres 1-V).

Thénardier vit maintenant dans les bas-fonds parisiens, où un certain M.

Leblanc et sa fille exercent la charité.

Thénardier l'attire dans un guet-apens, mais Marius, leur voisin de chambre, appelle la police.

Javert arrête les bandits, mais M.

Leblanc, nouvelle incarnation de Jean Valjean, dispai(d.Ît (VI-VIII).

Quatrième partie.

« L'Idylle rue Plumet et l'Épopée rue Saint-Denis».

En 1832, jean Valjean habite, avec Cosette, rue Plumet ; Thénardier est en prison ; sa fille Éponine, amoureuse de Marius, aide pourtant le jeune homme à retrouver la trace d'une jeune fille rencontrée au Luxem­ bourg.

Il s'agit de Cosette, dont Marius croit qu'un certain M.

Fauchelevent est le père.

Marius demande à son grand-père l'autorisation d'épou­ ser la jeune fille, et ne reçoit que sarcasmes.

Thé­ nardier s'évade grâce à l'involontaire complicité de Gavroche.

Jean Valjean, inquiet, change de domicile (livres 1-vi).

À l'occasion des funérailles du général Lamarque, en juin, Enjolras, Gavroche, Marius (désespéré depuis la disparition de Cosette), et jean Valjean (désespéré par l'amour que Cosette porte au jeune homme), se retrou­ vent sur une barricade près de la rue Saint~Denis (VIl-XV).

Cinquième partie.

«jean Valjean ».

Soulevé, le peuple de Paris est symbolisé par les combattants de la barricade.

jean Valjean s'est vu confier la garde de l'inspecteur javert, arrêté par les insur­ gés.

Il feint de l'exécuter mais le libère, puis sauve Marius blessé en passant par les égouts, « intestin du Léviathan ».

Gavroche et Enjolras ainsi que tous les héros de la barricade sont tués.

Sous terre, jean Valjean rencontre Thénardier, qui se cache aussi.

Il peut ramener Marius à son grand­ père.

Les vieillards s'inclinent devant l'amour des jeunes gens, alors que javert, qui ne peut suppor­ ter la générosité de jean Valjean, se jette dans la Seine (livres 1-V).

Le bonheur est entaché des soupçons que nourrit Marius à l'égard de son beau-père, qui s'enferme dans la solitude.

jean Valjean finit par avouer à Marius qu'il n'est pas le père de Cosette.

Ils tombent d'accord pour que jean Valjean espace ses visites.

Mais Marius apprend toute la vérité sur l'ancien bagnard.

Il se rend avec Cosette chez jean Valjean.

Ils le trou­ vent agonisant, et il meurt dans leurs bras, réconcilié et sanctifié (VI-IX).

Achevé aux quatre cinquièmes en février 1848, le roman est celui d'un académicien pair de France.

Hugo entreprend de dénoncer les injustices, amplifiant ainsi les accents du Dernier Jour d'un condamné (1829) et de Claude Gueux (1834).

Dans l'exil, le texte devient le grand œuvre d'un prophète républicain, superbe sur son rocher, face à Dieu et à l'Océan.

Évident en apparence, le sujet du livre se révèle fort complexe.

Si Hugo. »

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