Militia Amoris chez les poètes romains

« Militia Amoris chez les poètes élégiaques romains • Militia Amoris/Veneris militia = 2 termes antinomiques - expression courante à partir du règne d’Aug → concep° part de l’amour → thème d’un genre litt.

nv apparu n Ier siècle av.

J-C • Tournure appartient au voc.

de la poésie élégiaque (forme tardive à Rome) - s’explique par le contexte pol.

et soc.

du début du règne d’Aug - ppaux poètes = Tibulle, Properce, Ovide - dégoûtés par a rontements de la vie publique et militaire - rejet du cursus honorum, de la carrière militaire, du courage au combat, considérés ĉ absurde et dangereux - classes moy.

dc pas élevés ds la vénéra° des armes et célébrité - pas concernés par accumula° des biens mat, par luxe - train de vie limité - reprochent à la poursuite inconsidérée des richesses d’ê la cause ppale des guerres de conquête L’invention du genre élégiaque : ff fi ff fi ff ffi • Nvelle forme de révolte indirecte contre société insupportable à leurs yeux - refusent le sublime, goût de l’esthétique classique - créent genre litt.

audacieux, inédit, destiné à un gd succès - relève du lyrisme - prend le nom d’ « élégie » - essentiellemt déf.

par mètre poétique part.

: distique élégiaque - hexamètre dactylique ample et régulier - 2e vers catalectique - rupture de rythme = caractéristique obligatoire, donne harmonie boitillante - série d’envols et de retombées - élégie ≠ expression d’une plainte - pièces consacrées à l’amitié, nature - élégies religieuses - éloges funèbres - poésie élégiaque = nveauté - permet d’exprimer ts les tressaillemts du moi - forme peut s’adapter à sujets variés - cf P.

Grimal : « élaboration d’une expérience entièrement nouvelle de l’amour » • Pr la 1ère fois, a rma° du « Je » intime - en part ds l’expression du sentimt amoureux que les poètes ont trouvé l’inspi° - placent au 1er plan l’amour (sentimental + sexuel) - chaque élégie consacrée à épisode de leurs rela° amoureuses - futiles (sommeil de l’amoureuse, coi ure, bijoux) - tragiques (jalousie, indi érence, rupture, avortemt raté) - Délie (Tibulle), Cynthie (Properce), Corinne (Ovide) = femmes volages, futiles, cupides, menteuses - monde de la haute galanterie - commerce de leurs charmes, entretenues par plus.

« amants » - pas l’univers romanesque de la rêverie amoureuse mais ds celui des rela° amoureuses - mise en scène non réaliste - cf P.

Veyne : élégie romaine = objet d’art conventionnel, élégiaques chantent la vie amoureuse en elle-même ; idées ou scènes conventionnelles ds tableaux de genre qui empruntent svt le déguisemt mythologique - « Je » du poète et identité de la domina = ctions - poèmes emploient nv procédé litt. - « pastorale » en costume de ville, ds un milieu interlope en marge de la bonne société - nom = pseudonyme recouvrant plus.

courtisanes anonymes • Époque où les femmes commencent à tenir place importante ds les di .

milieux soc.

+ courants culturels - public des poètes a de nbreuses dames cultivées qui trouvent l’écho de leurs préocuppa° - femmes imaginaires ds le public ; femmes réelles = meilleur public Le renversement des priorités • Poètes élégiaques = dépolitisés, hostiles à ttes formes d’honneurs o ciels, refusent tte valorisa° de la guerre de l’armée - néga° de l’idéal romain majeur - élégiaques se vantent de laisser à d’autres la gloire obtenue sur les champs de bataille - ts = paci stes - se rebellent conte les tradi° ancestrales de Rome - contemporains aussi épuisés par guerres si longues (cf pol.

d’Aug de « Paix Romaine ») • 2nde et ppale caractéristique = a rmer la valeur suprême ds le monde : l’amour - Aug a sollicité les poètes de son époque pour composer des épopées - un seul accepte : Virgile - autres refusent et consacrent slt qq vers aux faits glorieux d’Aug - genre élégiaque donne la priorité à l’amour et à ttes ses facettes - av.

: peinture des rela° amoureuses essentielmt ds les comédies - intrigue scénique.... »