MIETTES PHILOSOPHIQUES de Soeren Aabye Kierkegaard - résumé, analyse
Publié le 07/09/2015
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Ouvrage du philosophe danois Soeren Aabye Kierkegaard (1813-1855), publié en 1844 (sous le pseudonyme de Johannes Cli-macus, célèbre ermite du mont Sinaï) dans le
but d’affirmer, face aux tendances hégeliani-santes de l’époque, le caractère supra-rationnel du Christianisme. Reprenant la maïeutique chère à Socrate, l’auteur observe dans le premier chapitre, intitulé « Hypothèse fictive », que cette méthode est des plus importantes puisque, -la conception étant chose divine, l’homme doit se limiter à faciliter l’accouchement des idées. Afin de partir d’un point précis dans le temps, il faut que dans l’ « instant » même l’éternel (ou découverte de la vérité) cesse d’être une notion abstraite pour se concrétiser. Partons donc de l’hypothèse suivante : avant l’instant décisif (et non pas seulement circonstanciel), l’homme doit se placer « hors de la vérité » ; il doit être
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lui-même une « non-vérité ». Ainsi le maître, voulant enseigner un disciple, n’a rien à lui « rappeler », comme le voulait Socrate : mais il a pour mission de lui transmettre la vérité et, avec elle, la possibilité de la saisir.
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