MES MÉMOIRES de Dumas père. - résumé, analyse

Ces Mémoires d’Alexandre Dumas père (de son vrai nom : Dumas Davy de la Pailleterie, 1802-1870) parut en 1852 chez A. Lebègue, à Bruxelles, où l’écrivain s’était volontairement exilé. Eien de plus divertissant et d’une plus précieuse documentation psychologique et historique, que cette succession de récits dont la spontanéité fait la saveur : vrais « feuilletons » écrits au galop, passionnants comme un roman d’aventure, dans lesquels le bon colosse aux cheveux crépus, baptisé par Michelet « une force de la nature », fait revivre familièrement tant d’épisodes et de personnages d’une époque qui, depuis la fin de l’Empire jusqu’à 1848, englobe tout le Eoman-tisme. Vie et bonhomie, verve et candeur, mais jamais la moindre méchanceté : tel apparaît Dumas et, comme il nous l’a dit lui-même, « nul cœur ne fut plus exempt de rancune que le mien ». L’enfance de l’écrivain à Villers-Cotterets, son pays natal, est dominée par l’attachante figure du général Dumas, son père, que Napoléon persécuta pour ses idées républicaines. Et déjà s’ouvre une étonnante galerie de portraits : la marquise de Montesson,