MER (La) de Jules Michelet - résumé, analyse
Publié le 06/09/2015
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MER (La). Œuvre de Jules Michelet (1798-1874), publiée en 1861. C’est le troisième chant de ce « poème de la nature «, auquel l’auteur accordait une importance particulière. Après avoir chanté les bêtes dans VOiseau et dans l'Insecte, Michelet va maintenant exalter les éléments. Comme il avait prêté une âme aux animaux, il en prêtera une à la nature. La mer est surtout pour lui un monstre multiforme, qui dit tantôt l’espérance, tantôt la douleur, la menace et la mort. C’est d’abord l’approche de la mer, en descendant les fleuves : le voyageur se trouve assailli par une région innommable, telle que Michelet, au cours de sa retraite nantaise, put la contempler dans les terres fangeuses formées par les alluvions de la Loire et les marais de la Brière : « Le long de ces fleuves, c’est un vague infini de joncs, d’oseraies, de plantes diverses, qui, par les degrés des eaux mêlées et peu à peu saumâtres, deviennent enfin marines. Dans les landes, c’est, avant la mer, une mer préalable d’herbes rudes et basses, fougères et bruyères «. Déjà, on sent la « proximité du grand tyran et l’oppression de son souffle «.
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