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MENTEUR (Le) de Pierre Corneille - résumé, analyse

Publié le 06/09/2015

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corneille

MENTEUR (Le). Comédie de Pierre Corneille (1606-1684), imitée de la Vérité suspecte (*) de l’Espagnol Jean Ruiz de Alarcon, représentée en 1644. Avec le Menteur, Corneille ouvre la voie à la vraie comédie de caractère : Dorante, jeune étudiant poitevin devenu soldat et fraîchement débarqué à Paris, rencontre deux jeunes filles, Clarice et Lucrèce. Charmé par Clarice, il se fait passer auprès d’elle pour un guerrier fameux qui l’aime depuis longtemps. Mais, se fiant à un vague propos de son valet Cliton, il croit que sa belle s’appelle Lucrèce. Sur ces entrefaites, il rencontre son ami Alcippe, qui est amoureux de Clarice ; puis, entendant parler d’une sérénade donnée, le soir de son arrivée, et adressée, croit-il, à son aimée, Dorante n’hésite pas à s’en dire l’auteur et provoque ainsi, sans s’en douter, la jalousie d’Alcippe. On n’en a pas fini, d’ailleurs, avec les malentendus. Arrive Géronte, le père de Dorante : il vient conclure le mariage de son fils avec Clarice, fille d’un de ses amis : mais Dorante, toujours trompé par le nom, et ne voulant pas épouser une jeune fille qu’il croit ne pas connaître, prétexte qu’il est déjà marié. Mais, un jour, rencontrant la vraie Lucrèce, le jeune homme s’aperçoit qu’elle lui plaît plus que la première. Lorsque l’équivoque sera enfin dissipée. Dorante pourra épouser Lucrèce, et Alcippe convoler avec Clarice. Un art déjà très sûr préside à cette comédie. L’intrigue est adroite, et Corneille y a campé un caractère fort réussi : celui de Dorante, jeune homme étourdi et fantasque plutôt qu’un menteur véritable, soucieux 

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