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MÉNON PLEURANT DIOTIMA Friedrich Hölderlin - résumé, analyse

Publié le 06/09/2015

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MÉNON PLEURANT DIOTIMA

 

Grande élégie que le poète allemand Friedrich Hölderlin (1770-1843) composa, en 1798, à Homburg von der Höhe, comme conclusion poétique de son idylle avec Suzanne Gontard, la jeune mère de son élève à Francfort-sur-le-Main. Désignée, dans la première rédaction, sous le simple titre générique d’Élégie, elle fut ensuite remaniée assez profondément en 1800, et même avec adjonction de vers nouveaux et division, en neuf « temps » (ou strophes) de longueur presque égale, ce qui donne à la composition une ampleur et un calme extraordinaire. Elle fut alors intitulée très exactement : Plaintes de Ménon pleurant Diotima, en ce sens qu’elle est le chant d’adieu et d’amour que Hôlderlin, incarné dans le Grec Ménon, écrit pour Suzanne, la Diotima grecque du Banquet platonicien. Cette Diotima qui, dans les poèmes de la troisième période de la pro-

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