MÉMOIRES SUR LES CENT JOURS d’Henri Benjamin Constant de Rebecque

MÉMOIRES SUR LES CENT JOURS.

Œuvre polémique d’Henri Benjamin Constant de Rebecque (1767-1830), écrite en forme de lettres et publiée de 1820 à 1822. C’est un des témoignages les plus suggestifs de la pensée politique de ce grand libéral, parce qu’il nous y dévoile les raisons profondes de son adhésion au régime napoléonien (en dépit de son récent pamphlet De VEsprit de conquête et de l’usurpation. Benjamin Constant commente avec beaucoup de netteté l’œuvre politique accomplie par Napoléon quand il rédigea l’ « Acte additionnel aux constitutions de l’Empire «, acte par lequel l'Empereur adhérait, partiellement du moins, aux éléments de la doctrine libérale. Confirmant cette prise de position. Constant proclame la nécessité d’emprunter ce chemin-là, car de ce choix dépendent le bien de la France et l’abolition des privilèges et illégalités de toute sorte qui, de toujours, ont fait tort à Napoléon comme à ses devanciers et, par ailleurs, sont susceptibles de causer de nouveaux dommages à la Nation.