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MÉMOIRES DE LA VIE DU COMTE DE GRAMONT d'Antoine de Hamilton (résumé)

Publié le 13/11/2018

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MÉMOIRES DE LA VIE DU COMTE DE GRAMONT

Antoine de Hamilton. Roman, 1713.

 

Au début des Mémoires, en 1643, le protagoniste, âgé de vingt-deux ans. vient de rejoindre l’armée française dans le Piémont; l’œuvre s’achève en 1662 juste avant son mariage à Londres avec Élisabeth Hamilton — sœur de son biographe. Un récit rétrospectif de treize chapitres, conforme à la manière des romans héroïques, le mène du siège de Trin, près de Turin, à la conquête d’Élisabeth, en passant par la cour de Savoie, l’entourage de Condé, l’attaque d’Arras, les galanteries de la cour de France, puis celles de la cour d’Angleterre, au fil d’anecdotes réunies par l’unité de lieu. Aristocrate sceptique et libertin, Gramont est séduit par Élisabeth et conquiert son cœur en devenant un parangon de constance.

 

♦ Gentilhomme écossais d’origine irlandaise, Antoine de Hamilton (1646-1720) gagne la France à la mort de Charles Ier. revient en Angleterre dès la restauration des Stuarts et accompagne Jacques II dans son exil en France où il s’installe définitivement. Ses Mémoires de la vie du comte de Gramont consacrent comme écrivain ce déraciné, intime de Saint-Évremond et connu comme épistolier et

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Après avoir été comparé à Voiture pour ses lettres et ses petits vers, avoir sacrifié à la mode du temps en rédigeantdes Contes, Hamilton fut véritablement consacré comme écrivain à soixante-sept ans avec les Mémoires du comtede Gramont.

Hamilton (1646-1720), gentilhomme écossais, mais né en Irlande et élevé en France, partagea sa vieentre la cour de France et celle d'Angleterre.

Il se lia à Gramont à l'arrivée de celui-ci à Londres en 1661. Du siège de Turin par l'armée française en 1643 à son mariage en 1663 avec Mlle Hamilton, Gramont accomplitmaintes prouesses militaires et mène de multiples intrigues galantes dont l'une lui vaudra même d'être chassé de lacour de France. La guerre, la galanterie, le jeuHamilton nous relate les aventures de celui qui deviendra son beau-frère, le comte de Gramont, qui fit « l'admirationde son siècle ».

Au début du roman, Gramont, âgé de vingt-deux ans, rejoint l'armée française qui assiège Turindans le Piémont.

Il fait la connaissance de Matta et mène avec celui-ci une vie dissolue qui les conduit tous deux àla ruine.

Le comte parvient à les sortir de cette situation financière désastreuse en trichant au jeu.

Après lareddition de Turin, les deux amis se divertissent à la cour de cette ville, où Gramont devient vite le favori desdames.

Puis, revenu en France, il déploie les mêmes qualités de séduction et soutient merveilleusement la réputationqu'il s'est acquise S précédemment.

Mais, pour avoir voulu supplanter le roi Louis XIV auprès de Mlle de la Mothe, ilest chassé de la cour.

Il s'exile alors en g- Angleterre, à la cour de Charles II, où l'on fête encore la joie durétablissement de la royauté.

Dès lors, la narration se morcelle en une multitude d'anecdotes sur les chasses-croisésamoureux des grands de la cour.

Après avoir eu de nombreuses liaisons, Gramont s'éprend de Mlle Hamilton, jeunefemme digne d'attachement sincère pour ses qualités de cœur et d'esprit.

Malgré la présence de nombreux rivauxillustres, dont le duc d'York, frère du roi, il parvient, au prix d'une constance dont il donne pour la première foisl'exemple, à s'en faire aimer et à l'épouser. Des Mémoires fictifsPour assurer la crédibilité de son récit, le narrateur prétend écrire les Mémoires sous la dictée de Gramont lui-même.Hamilton montre un certain scepticisme à l'égard des formes traditionnelles du roman ; ainsi ironise-t-il sur lesconventions de la passion amoureuse, les développements interminables des sentiments des héros, les formes duroman héroïque.

Dans ce récit qui a pour sous-titre Histoire amoureuse de la cour d'Angleterre sous le règne deCharles II, les aventures galantes prévalent sur l'histoire.

Ainsi le narrateur retrace-t-il minutieusement les intriguesde la vie privée des grands de la cour, avec le souci de divertir le lecteur plutôt que de l'instruire.. »

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