Devoir de Philosophie

MEDITATIONS SUR LA PHILOSOPHIE PREMIÈRE, DANS LESQUELLES ON PROUVE CLAIREMENT L’EXISTENCE DE DIEU ET L’IMMORTALITÉ DE L’ÂME René Descartes

Publié le 13/11/2018

Extrait du document

philosophie
MEDITATIONS SUR LA PHILOSOPHIE PREMIÈRE, DANS LESQUELLES ON PROUVE CLAIREMENT L’EXISTENCE DE DIEU ET L’IMMORTALITÉ DE L’ÂME René Descartes. Traité philosophique, 1641.
 
Les Méditations (dites parfois «métaphysiques») comportent six étapes. La Méditation première met en cause l’existence même du monde extérieur: Descartes (1596-1650) ne se demande pas, en physicien, quelle est la nature des objets, mais cherche en métaphysicien s’il existe ou non devant lui des objets. Le doute concerne donc tout ce qui provient des sens, de l’imagination et de l’entendement. La Méditation deuxième offre le second moment de la métaphysique cartésienne avec la vérité du cogito, d’où l’auteur infère la connaissance de son existence et de sa nature, puis la priorité de la connaissance de son âme sur celle de son corps. Après avoir, dans la Méditation troisième, démontré l’existence de Dieu par l'idée d’infini, Descartes traite «du vrai et du faux» (Méditation quatrième), puis «de l’essence des choses matérielles» (Méditation cinquième), prouvant l’existence de Dieu par la seule analyse de son essence. C’est la preuve connue depuis Kant sous le nom de «preuve ontologique» où Dieu est démontré a priori à partir de son idée : Dieu étant un être parfait, s’il ne possédait pas l’existence, il lui manquerait une perfection, ce qui est contraire à sa perfection même. Enfin la Méditation sixième pose le problème de l’existence des choses matérielles et aboutit à une démonstration de l’union de l ame et du corps.
 
♦ Après avoir rédigé à Paris ses Règles pour la direction de l'esprit, publiées après sa mort. Descartes se réfiigie dès 1628 en Hollande où il esquisse ses Méditations, puis compose un vaste traité

philosophie

« scientlflque, Le Monde .

Soucieux de vul­ gariser l'universalité de la raison.

il édite sans nom d'auteur le Discours de la méthode• ( 1637l.

D faut attendre les Méd i­ tations pour que le philosophe explique l'ensemble de sa métaphysique.

Après avoir étudié la matière et l'esprit dans ses Principes de la phüosophù3 (1644), il analyse l'union de l'âme et du corps dans Les Passion.s de l'âme" (1649).

• Rédigées en latin et destinées à un petit nombre de doctes -dont Descartes publie les • objections • suivies de ses • réponses • - les Médita tions s'ofl.'rent au grand public avec la traduction qu'en donne en 1647 le duc de Luynes.

La méta­ physique cartésienne, par l'ampleur des thèmes qu'elle aborde et des problèmes qu'elle pose, constitue le point de départ de la philosophie occidentale.

Honnie par les jésuites, qui refusent son catholi­ cisme rationaliste fondé sur la méthode des sciences.

elle est appréciée des jan­ sénistes Arnauld et Nicole.

Malebranche.

Spinoza, Leibniz, Locke, Berkeley, Hume et Kant se situent par rapport à elle.

Éomot. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles