MAX WEBER : L'ETHIQUE PROTESTANTE ET L'ESPRIT DU CAPITALISME (Résumé & Analyse)
Publié le 16/07/2012
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MAX WEBER : L'ETHIQUE PROTESTANTE ET L'ESPRIT DU CAPITALISME
L’ascétisme intramondain: Ascétisme = comportement qui consiste à se contenter d’une consommation minimale permettant de satisfaire les besoins les plus simples liés à la survie physique. Exemple : le Clergé vit en dehors du monde soumis à une règle ascétique de comportement de vie ascétisme extra mondain Or, avec le calvinisme et le puritanisme, se développe l’idée qu’il faut mener une vie ascétique dans le monde doit aussi caractériser le chrétien qui vit dans le monde « L'ascétisme protestant, agissant à l'intérieur du monde, s'opposa avec une efficacité à la grande jouissance spontanée des richesses et freina la consommation, notamment celle des objets de luxe » La famille des Schlumberger en Alsace L’aristocratie de Cour : consommation ostentatoire Avec ascétisme intramondain on va s’attaquer à ce comportement. L’aristocratie gaspille ses revenus au lieu de les épargner ou de les investir dans une action correspondant à une vocation. C’est cette éthique protestante qui aura affinité avec esprit des premiers capitalistes Changement considérable : religion fait toujours partage entre ce qui est profane + ce qui est sacré Travail = soit action des esclaves soit des plébéiens Théorie de la prédestination Le système de Weber repose également sur l’idée que pour les protestants le salut ne se fait pas par les actes, mais par la foi : on ne peut pas « acheter son salut » par son comportement ici bas, car penser que par son comportement on pourrait obtenir le salut serait penser que Dieu n’est pas tout puissant angoisse : serais-je sauvé? Si on n’est pas sauvé on est damné. Comme il y a une totale indétermination, on peut essayer de trouver au cours de son existence terrestres des signes de son élection.
«
« institution » du capitalisme.
L’économie de marché a besoin d’une chose qui n’est pas une marchandise, le simple fait que ça devienne une marchandise détruit lachose.
S’il n’y a pas de confiance, le marché est peu efficient.
L’économie et la société française sera une société de défiance, et cela expliquerai l’inefficience de laFrance.Les relations marchandes se sont développés dans les cercles protestants aux Etats-Unis (confiance d’un groupe car partageant la même foi).
Rationalisation des activités en ce bas monde entièrement tendues vers le salut et la gloire de Dieu : le capitalisme comme triomphe de la rationalité (symbolisée parl’évaluation monétaire et le compte d’exploitation …).
Recherche rationnelle du signe de l’élection : l'activité capitaliste comme conséquence indirecte et involontairede la recherche d'un salut personnel.
Religion et capitalisme
Robert Barro et Max Weber : La religion peut-elle doper la croissance ?« Comme on le sait, le sociologue Max Weber soutenait que la religion peut influencer les résultats économiques par ses effets sur les traits de caractère, l’éthique dutravail par exemple.
M.
Barro et Mme McCleary soumettent cette idée à une épreuve rigoureuse.
Comme les travaux antérieurs de M.
Barro sur la croissance, cetteétude se caractérise par l’assemblage minutieux d’un nouveau jeu de données, dans ce cas celles portant sur les croyances religieuses et l’assistance aux servicesreligieux officiels tirées de six enquêtes internationales couvrant une cinquantaine de pays.
M.
Barro et Mme McCleary constatent que les pays dont les populationsont des convictions religieuses plus fortes, telles la croyance dans le Paradis et l’Enfer, affichent une croissance économique plus vigoureuse, constatation compatibleavec la thèse de Weber.
Néanmoins, une fois cet impact pris en compte, une plus grande assiduité aux services religieux officiels diminue la croissance.
Laparticipation aux services est donc importante dans la mesure où elle influence les croyances, mais en dehors de cela, elle absorbe du temps et des ressources,affaiblissant ainsi la croissance.
»
La concurrence, quand elle existe, est une création / re-création, éventuelle, de l’Etat, mais d’un Etat (lui-même monopole…) dont les capitalistes peuvent tout aucontraire obtenir des privilèges.
A noter à ce propos que Max Weber, dont a vu l'analyse du capitalisme des origines dans son affinité avec l'ascétisme puritain,distinguait aussi le « capitalisme politique » (ou « capitalisme à orientation politique »), lequel se caractérise par : des profits politiques prédateurs et/ou des profitspar le marché via la force et la domination et/ou des profits via des accords spécifiques avec les autorités politiques (cf.
la dérive contemporaine du capitalisme àdominante financière, bien révélée par la crise des subprimes)..
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