MATERNELLE (La) de Léon Frapié (résumé)
Publié le 12/11/2018
Extrait du document
MATERNELLE (La)
Léon Frapié. Roman, 1904.
Une jeune fille de vingt-trois ans, Rose, de milieu aisé, et ayant terminé des études classiques avec une licence de lettres, se retrouve orpheline, pauvre et délaissée par un fiancé qui ne s’intéressait qu’à sa dot. Elle cherche à travailler car, comme le dit son vieil oncle, « on ne vit pas de lettres, on vit de pot-au-feu ». Sa formation trop poussée ne lui ouvre aucun emploi répondant à ses capacités, et c’est avec beaucoup de peine qu elle obtiendra celui de femme de service dans une école maternelle de Ménilmontant. Et, un matin d’octobre, les diplômes rangés dans une malle, elle prend «le tablier bleu et le balai». Pénible expérience et lamentable vie parmi la population vulgaire d’un quartier pauvre, «assez différent d’un quartier ouvrier proprement dit». Elle, qui n’a jamais côtoyé d’enfants, est environnée de plusieurs dizaines de bambins de deux à sept ans, aux réactions imprévisibles ; elle se met à les découvrir et à s’attacher peu à peu à certains qui le lui rendent maladroitement. Elle prend à cœur ce travail ingrat et l’accomplit si consciencieusement qu’elle ruine sa santé et réfrène sa vraie nature, sensible et délicate.
«
semblent
provenir d'un autre monde.
L'année terminée.
rompue de fatigue,
Rose hésite à reprendre ce travail obs
cur et pénible, et voit son salut dans
d'autres enfants, qui seraient à elle.
Car, à présent, elle se sent proche
d'eux.
Ses propres enfants bénéficie
ront sûrement des méthodes de la
pédagogue italienne Maria Montes
sori, qui met l'accent sur l'éducation
sensorielle et la liberté active de l'en
fant, créant ainsi une école maternelle
modèle.
enviée et copiée par bien des
pays.
• L'œuvre de Frapié (1863-19491 a connu
un grand succès, dès sa panttion, au
point que l'auteur en a proposé une suite,
en 1916, avec Les Contes cle la maternelle.
Elle fut portée à récran par Benoît Lévy,
en 1933, avec Madeleine Renaud, puis
par Diamant -Be rger.
en 1949.
ÉomoN: Frapié.
La Maternelle, Albin Michel.
1972..
»
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