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MARIUS — FANNY — CÉSAR de MARCEL PAGNOL

Publié le 03/06/2011

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Trilogie marseillaise, où le Vieux-Port revit dans sa truculence et son indolence, avec ses parties de belote et de pétanque, son soleil et son « assent «, ses pastis... Et comédie sentimentale, bruyante et tendre, pleine d'injustes colères et de justes conseils, imitant avec plus de facilité que d'art le mouvement même de la vie. De « Marius « (1928), jeune homme tourmenté par ses rêves d'évasion, à « Fanny « (1929), « petite marchande de coquillages « fidèle à l'existence comme à l'amour, et de « César « (1931), père autoritaire mais bon et sage, à Panisse, brave homme de mari et d'ami, se poursuit une sorte de pantomime dialoguée, dont le fond est celui de Pierrot et de Colombine ; le rajeunit habilement la verve satirique et familière, très méditerranéenne, de l'auteur. En fait, avec enjouement et chaleur, M. Pagnol a écrit pour la scène une digne histoire populaire, longue de « beaucoup d'histoires « qui tiennent du drame aussi bien que de la galéjade.

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