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Marco Polo Le Livre des merveilles du monde

Publié le 02/01/2020

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Ces questions demandent un travail de recherches au préalable ou simultanément. On recommandera également aux élèves de parcourir les annexes proposées en fin d’ouvrage (chronologie, tableaux généalogiques et «Éclairage sur Marco Polo, son livre et ses voyages», p.80-98). À partir du corrigé proposé, le professeur pourra imaginer un exercice de synthèse. Afin de rédiger celle-ci, c’est aux élèves de repérer les informations principales qui leur seront utiles durant l’étude de l’œuvre et pour la préparation du devoir bilan.

a. L’auteur du livre est Marco Polo. Pourtant c’est son compagnon de cellule Rusticien de Pise qui rédige l’œuvre. Les deux hommes sont italiens.

b. Cette œuvre est un récit de voyage et a été rédigée alors que Marco Polo se trouvait emprisonné à Gênes.

c. L’autre titre donné à l’œuvre est Devisement du monde. Un des sens du verbe deviser est «parler». Nous pouvons donc comprendre ce titre comme une évocation du monde et une discussion sur celui-ci.

d. Marco Polo est resté au service du Kubilaï Khan environ vingt-cinq ans. Ce dernier était un empereur de Chine très puissant. L’auteur du Livre des merveilles du monde travaillait pour lui en tant que diplomate; le père de Marco Polo et son frère Maffeo s’étaient vu confier la même mission.

e. Marco Polo a voyagé en Asie et en Afrique. À quinze ans, il s’est rendu avec son père et son oncle à Chang-Tou auprès du grand Khan qui le prit à son service en tant que messager. L’empereur envoya Marco Polo en mission dans son empire et même au-delà. C’est ainsi que le jeune homme explora l’Asie mineure, le Moyen-Orient, la Perse, l’Inde, la Chine, l’Asie du Sud-Est jusqu’à l’Indonésie, puis la côte africaine de l’océan Indien. Au bout d’une vingtaine d’années de service, il obtint le droit de retourner à Venise, mais il fut fait prisonnier à Gênes.

f. Le Livre des merveilles du monde s’achève sur la description de l’île de Zanzibar.

La fin de cette question est très subjective. Il convient donc d’écouter les différents avis des élèves et de proposer une réponse englobant leurs points de vue.

Sud et de Bougainville en Polynésie. C’est donc les débuts d’une grande tradition littéraire qu’on se proposera d’étudier avec les élèves. .

Le goût du détail et du pittoresque. Tel un reporter, Marco Polo se plaît à tout relater. Les nombreuses descriptions (le portrait du grand Khan, la description de l’île de Zanzibar, l’expédition au Japon relatée avec ferveur - les fameuses merveilles qui étonnèrent les lecteurs médiévaux) donnent au Livre un caractère de légitimité. L’auteur n’est pas un écrivain, il rappelle plutôt la figure du journaliste diffusant un témoignage qu’il revendique, à de nombreuses reprises, comme véridique. L’étude des diverses modalités utilisées par Marco Polo pour appuyer ses dires, ainsi que la force des détails qui affleurent sous sa plume, permettront aux élèves de mieux appréhender le récit, l’anecdote et le portrait. De plus, l’imaginaire se trouvant nourri de ces nombreuses informations, c’est autant de connaissances sur un monde méconnu des' médiévaux, révolu pour nos contemporains, qui fascineront les élèves et les inviteront à s’investir dans l’étude du texte. Se prendre au jeu en réalisant, à la manière de Marco Polo, un carnet de bord sur une partie méconnue du monde leur permettra également de goûter aux plaisirs de l’écriture et de l’imaginaire.

Prise de conscience. On ne peut étudier Le Livre des merveilles du monde sans soulever un grand nombre de questions qui trouveront une résonance avec les problématiques qui traversent notre société, parfois de manière polémique, et le quotidien des élèves. Réfléchir à la tolérance et à l’acceptation des différences (culturelles,-religieuses, physiques...) constitue l’un des piliers de cette séquence. Une fois de plus, il s’agit de confronter les présupposés des élèves :le MoyenÂge estperçu comme une période d’intolérance, et pourtant, le regard de Marco Polo sur ce qu’il découvre est respectueux, parfois bienveillant et fasciné... mais se révélera aussi par moments moqueur ou péjoratif. Pourquoi cette supériorité? Étonnera-t-elle vos élèves? Les laissera-t-elle au contraire indifférents? Avec Le Livre des merveilles du monde, place aux débats et aux réflexions d’ordre éthique, politique, voire philosophique, qu’ils retrouveront jusqu’en première et en terminale avec les textes de Diderot et de Montaigne.

« Sud et de Bougainville en Polynésie.

C'est donc les débuts d'une grande tradition littéraire qu'on se proposera d'étudier avec 'les élèves.

- ' · Le goût du détail et du pittoresque.

Tel un reporter, Marco Polo se plaît à tout relater.

Les nombreuses descriptions (le portrait · du grand Khan, la description de l'île de Zanzibar, l'expédition au Japon relatée avec ferveur -les fameuses merveilles qui étonnèrent les lecteurs médiévaux) donnent au Liure un caractère de légitimité.

L'auteur n'est pas un écrivain, il rappelle plutôt la figure du journaliste diffusant un témoignage qu'il revendique, à de nombreuses reprises, comme véridique.

L'étude des diverses modalités utilisées par Marco Polo pour appuyer ses dires, ainsi que la force des détails qui affleurent sous sa plume, permettront aux élèves de mieux appréhender le récit, l'anecdote et le portrait.

De plus, l'imaginaire se trouvant nourri de ces nombreuses informations, c'est autant de connaissances sur un monde méconnu des' médiévaux, révolu pour nos contemporains, qui fascineront les élèves et les inviteront à s'investir dans l'étude du texte.

Se prendre au jeu en réalisant, à la manière de Marco Polo, un carnet de bord sur une partie méconnue du monde leur permettra ·également de goûter aux plaisirs de l'écriture et de l'imagi.nai.re.

Prise de conscience ..

On ne peut étudier le Liure éles merveilles du monde sans soulever un grand nombre de questions qui · trouveront une résonance avec les problématiques qui traversent notre société, parfois de ma.nière polémique, et le quotidien des élèves.

Réfléchir à la tolérance et à l'acceptation des différences (culturelles, -religieuses, physiques ...

) constitue l'un des piliers de cette séquence: Une fois de plus, il s'agit de confronter les présupposés des élèves : le Moyen Âge est perçu comme une période d'intolérance, et pourtant, le regard de Marco Polo sur ce qu'il découvre est respectueux, parfois bienveillant et fasèiné ...

mais se révélera aussi par moments moqueur ou péjoratif.

Pourquoi ·cette supériorité? Étonnera-t-elle vos élèves? Les laissera-t-elle au contraire indifférents? Avec Le Liure des merveilles du monde, place aux débats et aux réflexions d'ordre éthique, politique, voire philosophique, qu'ils retrouveront jusqu'en première et en terminale avec les textes de Did~rot et de Montaigne .

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