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Marcel DELANNOY : LE POIRIER DE MISÈRE (résumé et analyse de l’œuvre – Répertoire lyrique)

Publié le 24/09/2015

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Marcel DELANNOY

 

D’origine partiellement flamande, Marcel Delannoy naquit en l’Ile-de-France, à la Ferté-Alais, en 1898. Il fit ses études à Etampes, puis à Saint-Germain-en-Layc et ne se voua à la musique qu’après avoir sonyé tout d’abord à la carrière d’ingénieur, puis à la peinture. _

 

Autodidacte, il reçut cependant quelques conseils' de Jean • Gallon, de Gédalge, d’Eugène Cools et de Honegger.

 

Son Poirier de Misère fit sensation. Cette première réussite appela celle du Fou de la dame, puis d’un Quatuor a cordes, d’une Symphonie et de diverses compositions qui classent leur auteur parmi les musiciens français les plus doués de sa génération. Dans Ginévra, le musicien essaya, non sans bonheur, d'associer très souplement le parlé au chant, tentative qui fut reprise et développée encore dans un plus récent ouvrage du même auteur, Puck, opéra-féérie d’après le Songe d'une Nuit d'été.

LE POIRIER DE MISÈRE

 

Mystère en 3 actes. Paroles de Jean Limozin et André de la fourrasse. Musique de Marcel Delannoy. Première représentation à l’Opéra de Paris en février 1927.

 

RÉSUMÉ :

 

Misère a obtenu de saint Denis de pouvoir tant qu’il lui plaira garder captif dans son poirier quiconque y sera monté. Pendant de très longues années, elle emprisonne ainsi la Mort et ne la délivre enfin qu’en cédant aux sollicitations de tous ceux qui aspirent au repos éternel.

PERSONNAGES DU CHANT

 

MISERE (a) — LA MORT (s dram) — L’INNOCENT (s léger) — HILA-RION (b).

 

Dix petits rôles — Le peuple, les maraudeurs, les petites filles.

« PERSONNA GES DE LA DANSE LE ROI -LA REINE -Les Hommes d'armes -Les Amants -LE HERAUT - LE BOURREAU et LE DECAPITE - Gens du peuple.

ANALYSE : PROLOGUE.

- L'enclos de Misère, par une beLle journée de septembre.

Au milieu de L'enclos, un poirier centenaire chargé de fruits.

Au fond, la maison de Misère, petite et délabrée.

Misère (a) dort, appuyée sur son bâton.

Les Maraudeurs (s et ms) viennent voler les fruits de son poirier.

Elle s'évei lle et se met dans une grande colère, les menaçant de son bâton, ce dont ils n'ont cure.

Le rideau se ferme lentement.

Le Vagabond, dans un grand dénue­ ment, traverse le proscé nium en courant.

Une troupe de gens, conduits par le Bailli (bar), s'élance à sa suite en criant.

Dès qu'ils ont passé, le rideau s'écarte.

ACTE I.- Misère se relève douloureus�ment, puis se rassied pour retrouver le sommeil.

Des cris vont se rapprochant.

Le Vagabond (t), que la foule poursuit, entre en courant et tombe aux pieds de Misère.

Elle lui fait signe de se cacher dans sa demeure et tient tête aux poursuivants, s'effor­ çant de les égarer.

Quand ils sont tous partis, elle fait sortir le Vagabond.

Tout effrayée elle veut le faire fuir, mais il la supplie de le sauver.

Misère le fait alors asseoir et partage sa maigre pitance avec lui.

Le soir vient ; le Vagabond reste seul, mais sa silhouette que l'ombre rend confuse, fait bientôt place à l'éclatante apparition de saint Denis.

Misère, toute surprise du prodige, tombe à genoux.

Le Saint la remercie de sa pitié et s'engage à exaucer le vœu qu'elle fera.

Misère semble d'abord sans désir ; elle se décide pourtant et demande à saint Denis que le poirier garde prisonnier dans ses branches, tout le temps qu'elle voudra, quiconque y montera [MoNOLOGUE DE MISÈRE : Il est dans ma cour un arbre vanté ...

].

Ainsi sera fait ; l'arbre s'enchante.

La foule, revenue, se jette à genoux en apercevant le Saint.

Celui-ci s'éloignant, tous se relèvent en tendant les bras vers lui.

AcTE II.

-Même décor.

Matinée d'automne.

Misère file sur le seuil.

A ses pieds, l'Innocent (s) écoute une his­ toire.

Les Petites fitles (s et ms) jouent dans l'enclos.

Un bruit mystérieux se fait entendre à deux reprises, arrêtant le chant et les rondes : c'est la Mort.

A son apparition, Misère, épouvantée, court se cacher derrière le tronc du poirier.

La Mort (s dram ) est venue chercher Misère ; mais celle-ci ne veut pas se laisser prendre et cherche. »

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