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Marcel AYMÉ : Le Passe-Muraille

Publié le 07/09/2012

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Marcel Aymé (1902 - 1967) est d'abord un conteur. Originaire du Jura, orphelin très tôt, il a du écouter les histoire traditionnelles qu'on lui racontait et a construit en lui un monde original, secret et formidablement humain. Sa fantaisie nous délivre du quotidien. Il ne donne aucune leçon, ne fait aucune morale : il raconte et excelle dans le détails qu'il présente en une ou deux phrases ; dans une économie de tyle extraordinaire...

A travers les nouvelles fantastiques et les histoires qui relatent la vie des gens pendant l'Occupation , Marcel Aymé développe une poésie populiste fondée sur un réalisme scrupuleux. Il marie les incohérences de la réaliré et les invraisemblances de son imaginarion. Tout est écrit avec une malice qui rend le lecteur naïf et lui fait admettre n'importe quoi.

« A tra vers les nou­ velles fan rasriques e r l es histoires qui relatenr la vie des gens pendant l'Oc­ cupa ti on , Marcel Aymé développe une poésie popu­ lisre fondée sur un réalisme scrup u­ leux.

Il marie les incohé rences de la réaliré er l es invr a i­ semb lan ces de son imaginarion.

Tour est écri t avec une malice qui rend le lecreur naif er lui fait admettre n'im­ porre quoi.

Le livre Des contes fantastiques que vivent des gens médiocres ou i nsignifiants C ' est un petit fonctionnaire qui s'aperçoit qu' il peut traver­ ser les murs ; ou une femme pouvant se multiplier à l'in­ fini qui disper se dans le monde six mille sept cent répliques d 'e lle-même.

Les gouvernants rationnent le temps de vie , occasionnant ainsi des morts relative s et des résurrections cocasses.

Ou bien, ils avancent le temps de dix-sept ans pour arrêter la guerre .

C'est une vieille dévote qui entre au Paradis grâce à son voyou de neveu.

Un huissier entre aussi au Ciel après un pur gatoir e curieux.

Un enfant voit son rêve de bottes de sept lieue s se ré ali ser.

En quelque s page s, M arcel Aymé d éve loppe des sujet s de rêve avec tant de préc is ion s qu 'on n e sait plus où est le vrai .

Les lieu x, le temp s, la mort: tout est dépas sé.

Le portrait populaire des gens de la ville L es remontrance s d'un père à son fils pendant un dîner familial au suje t d'un devoir de français, la folie d'un per­ cepteur qui exige qu'on livre les femmes au fisc, persuadé que sa femme a été enlevée parce qu'il était en retard sur le paie­ ment de ses impôt s ; et les récit s de la vie de quatorze per­ sonnes attendant l'ouverture d'une boulangerie , forment une fresque à la fois pr écise, naturelle et poétique des gens de Montmartre ou des bourgeois de province.

Souvent marqués par les dé tails du quotidi en pendant l'Occupation, ces récits sont autant des contes pour enfants que des nouvelles pleines d'enseign em ents et de bon sens.

L'en semble déc rit la Franc e profonde, c'est-à-dire la plus recu­ l ée, la plu s oubliée, mais aussi la plus prompte à exprimer ses sentiments.

Tou s les per sonnages affichent une générosité simple, vraie derrière un comportement souvent dur ou renfer­ m é.. »

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