MACHINE A EXPLORER LE TEMPS d Herbert-George Wells (résumé)
Publié le 29/08/2015
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MACHINE A EXPLORER LE TEMPS (La) [The Time Machine], Roman de l’écrivain anglais Herbert-George Wells (1866-1946), publié en 1895 et traduit dans presque toutes les langues. Le héros, l’ « Explorateur du Temps «, a inventé une machine qui lui permet de se déplacer dans le temps, exactement comme on le fait dans l’espace. C’est ainsi qu’il débute par un « voyage « en l’an 802.701 de notre ère. Au cours des millénaires, le climat de la région londonienne est devenu tempéré : y règne maintenant un climat quasi-méridional et une végétation luxuriante y pousse. On n’aperçoit pas traces d’animaux et les édifices, qui jadis étaient réunis dans la cité, sont disséminés - grandioses, mais rares - à travers le pays. Les premiers habitants que l’ « Explorateur « rencontre sur son chemin, sont de gracieuses créatures humaines, d’une taille plus petite que la moyenne actuelle, mais toutes belles et dont les vêtements sont de coupe uniforme, quoique de couleurs différentes, toutes vives. L’ « Explorateur «, intrigué, laisse son appareil et fait route avec ses nouveaux amis. Ceux-ci, qui se désignent eux-mêmes sous le nom d’« Eloïs «, vivent en groupes compacts ; les noyaux familiaux se sont dissous ; la faim et le besoin du sommeil les réunissent par centaines dans de grands palais qui, vus de près, se révèlent être à moitié démantelés. Hommes, femmes et enfants passent leurs journées à s’amuser, puisqu’ils n’ont apparemment plus besoin de travailler ; d’ailleurs, leurs petites cervelles ne sont capables d’aucun sentiment, sauf celui de la peur de l’obscurité. L’ « Explorateur «, - à qui, entretemps, on a volé mystérieusement sa machine, -découvre rapidement la raison de cette peur : dans les profondeurs de la terre vit une population dense d’avortons, désagréables à voir à cause de leur ressemblance avec l’honime, êtres incapables de supporter la lumière du jour, mais actifs et astucieux. II s’agit des « Morlocks «, des prolétaires qui sont devenus les véritables patrons de ce monde en ruine. Le progrès scientifique et technique, développé au maximum, a libéré en fait les classes dirigeantes de la nécessité de lutter pour leur bien-être et, petit à petit, même la faculté de lutter s’est émoussée chez eux. Par contre, les prolétaires, qui étaient toujours tenus éloignés du monde des riches oisifs, se sont adaptés même physiquement aux nouvelles conditions de vie, au point d’acquérir, au cours des siècles, la conscience de leur supériorité. Les instincts carnivores des temps révolus s’étant à nouveau réveillés, ils ont commencé à se nourrir de leurs anciens patrons, devenus incapables de se défendre. En compensation, et par une habitude séculaire de servitude, ils leur fournissent tout ce dont ils peuvent avoir besoin.
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