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Luis BUNUEL : Mon dernier soupir (résumé et analyse)

Publié le 21/02/2012

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Ce qui m'est resté du surréalisme, c'est aussi la découverte en moi d'un conflit très dur entre les principes de toute morale acquise et ma morale personnelle, née de mon instinct et de mon expérience active. Jusqu'à mon entrée dans le groupe, je n'avais jamais imaginé qu'un tel conflit pourrait me frapper. Et je crois ce conflit indispensable à toute vie.

Dans ses mémoires Bunuel retrace son parcours intellectuel et artistique.

« Le livre La vie de l'homme de cinema .

L uis Buriuel passe son enfance en Espagne entre Sara- gosse, oil il recoit une education jesuite traditionnelle, et Calanda, un petit village medieval, oil se deroulent ses vacances.

Bien vite, il decouvre la vie culturelle de Madrid lorsqu'il devient etudiant ; il se lie avec des peintres et des Photo F.

Ohrmger /Sipa-Press poetes comme Dali et Lorca. Sa vraie rencontre avec le cinema se fait a Paris, ou il colla- bore a quelques films, en particulier ceux de Jean Epstein. Le surrealisme ne tarde pas a l'entrainer vers des formes d'expression instinctives et oniriques, comme le montre son premier film Un chien andalou. Apres un passage par Hollywood et un retour a Madrid ou il A l' age de la maturi- produit des films commerciaux, la guerre d'Espagne l'eloigne te, sa vie se confond de plus en plus avec pour un temps des plateaux.

En 1936, il se retrouve a Paris ses films.

Son oeuvre charge de missions de propagande et d'information au service devient plus person- des republicains espagnols. nelle, moths influen- Il revient au cinema en s'installant au Mexique en 1946.

Il y cee par les mouve- ments historiques du siecle.

realise vingt films (El, Nazarin...).

Il tournera jusqu'en 1977 au Mexique, en Espagne et en France.

Les themes qu'il aborde derangent, traitant de misere, de paranoia, de religion ou de mceurs. Les traits marquants de sa personnalite L e caractere du jeune Buriuel, sa curiosite, son gait des farces, son esprit de rebellion mais aussi son penchant pour la reverie marqueront l'ensemble de son oeuvre.

Le cinema sera alors souvent vecu comme une exploration de l'etrange, de l'irrationnel qui se melent a nos comportements. Sur la voie des surrealistes, Builuel propose de jeter un regard neuf et critique sur touter les conventions sociales et les cadres habituels de la realite.

En cela, ses films ont fait scandale. Its remettent en cause les piliers de la morale chretienne.

Mais neanmoins, son atheisme le conduit a se forger une morale personnelle, stricte et sans faille.

Il retient du surrealisme qu'il a ete un mouvement poetique revolutionnaire et moral.

En rea- Photo Sipa-Press lite, lui-meme pourrait etre qualifie de cette fawn. Photo F.

Ohringer 1 Sipa-Press A l'âge de la maturi­ té, sa vie se confond de plus en plus avec ses films.

Son œuvre devient plus person­ nelle, moins influen­ cée par les mouve­ ments historiques du siècle.

Photo Sipa-Press Le livre La vie de l'homme de cinéma L uis Bufiuel passe son enfance en Espagne entre Sara­ gosse, où il reçoit une éducation jésuite traditionnelle, et Calanda, un petit village médiéval, où se déroulent ses vacances.

Bien vite, il découvre la vie culturelle de Madrid lorsqu'il devient étudiant ; il se lie avec des peintres et des poètes comme Dali et Lorca.

Sa vraie rencontre avec le cinéma se fait à Paris, où il colla­ bore à quelques films, en particulier ceux de Jean Epstein.

Le surréalisme ne tarde pas à l'entraîner vers des formes d'expression instinctives et oniriques, comme le montre son premier film Un chien andalou.

Après un passage par Hollywood et un retour à Madrid où il produit des films commerciaux, la guerre d'Espagne l'éloigne pour un temps des plateaux.

En 1936, il se retrouve à Paris chargé de missions de propagande et d'information au service des républicains espagnols.

Il revient au cinéma en s'installant au Mexique en 1946.

Il y réalise vingt films (El, Nazarin ...

).

Il tournera jusqu'en 1977 au Mexique, en Espagne et en France.

Les thèmes qu'il aborde dérangent, traitant de misère, de paranoïa, de religion ou de mœurs.

Les traits marquants de sa personnalité L e caractère du jeune Bufiuel, sa curiosité, son goût des farces, son esprit de rébellion mais aussi son penchant pour la rêverie marqueront l'ensemble de son œuvre.

Le cinéma sera alors souvent vécu comme une exploration de l'étrange, de l'irrationnel qui se mêlent à nos comportements.

Sur la voie des surréalistes, Bufiuel propose de jeter un regard neuf et critique sur toutes les conventions sociales et les cadres habituels de la réalité.

En cela, ses films ont fait scandale.

Ils remettent en cause les piliers de la morale chrétienne.

Mais néanmoins, son athéisme le conduit à se forger une morale personnelle, stricte et sans faille.

Il retient du surréalisme qu'il a été un mouvement poétique révolutionnaire et moral.

En réa­ lité, lui-même pourrait être qualifié de cette façon.. »

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