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Louis-Ferdinand CÉLINE : Mort à crédit

Publié le 22/09/2012

Extrait du document

Son pessimisme chargé de vitalité, son cynisme appuyé (mais les événements appuient plus fort encore), ses grandes gueulantes, ses bonnes ou mauvaises raisons, son double aspect de petit bourgeois râleur et d'aventurier correspondent à un aspect évident du monde moderne. Son génie littéraire en aurait fait un poète dans une autre époque. (...) Encore une fois, il est très naturel de ne pas aimer Céline. Lui non plus n'aime pas tout le monde. Le Diable et le Bon Dieu se disputent très fort à son sujet...

« Chaque jour nous rapproche davan­ tage de la mort.

Chaque détail de la vie nous la fait vivre plus intensém ent .

Céline aurait pu écrire troi s ro­ mans : son enfance dans le passa ge Choiseul , la vie so­ litaire dans l'exi l anglais et l'histoire de cet inventeur mythomane qu'est Courtial des Perei­ res.

Il a préféré li­ vrer une fresque noire au rythme régulier , au verbe incisif , à la phrase per cutante.

Cela commence par un souvenir aigre qui se développe dans le délir e par delà le roman populiste.

MORT À CRÉDIT - ........

Le livre L'enfance dans l'univers médiocre des parents F erdinand habite dans le passage des Bérézinas à Paris.

Son père, employé d'ass urances, est terrorisé par son chef .

de service.

Sa mère tient une boutique de vieilleries qu'elle vend avec difficulté.

Ses parents sont le su jet des railleries et des mesquinerie s des gens du passage.

Après le certificat d'études , Ferdinand doit trouver un emploi.

Il a une place dans un grand magas in, mais son supérieur hiérarchique le met dehors rapidement.

Il entre chez un ciseleur.

Il rapporte fière­ ment une affaire mais, se jouant de lui, la femme du patron le fait accuser de vol.

Ferdinand reste coi.

Mutisme dans le pensionnat anglais G râce à l'oncle Édouard , il est envoyé en Angleterre dans un pensionnat minable, le Meanwell College.

Il s'enfer­ me dans le silence, aime en secret Rita, la femme du directeur qui l'emmène en promenade avec un autre élève, handicapé mental qu' il faut tenir en laisse comme un chien.

Le collège fait faillite et les élèves s'en retirent.

Ferdinand viole Rita qui se noie de dése spoir.

Il n 'y a plus qu'à fuir, à rentrer en France.

Le père hurle sur le fils.

Cette fois, Ferdinand l'assomme.

L'oncle Édouard emmène l'adolescent chez lui et lui trouve une pension et un emploi chez M.

Courtial des Pereires , inven­ teur et journaliste .

L'attachement pour un original F erdinand devient son "homme du matériel" pour la paru­ tion du Génitron, le journal des inventeurs.

Il gère l'argent que ce patron dilapide au café ou au bordel.

Acculés par les dettes, ils fuient à Blème-l e-Petit où ils s'installent dans une ferme abandonnée pour cultiver des pomme s de terre par l'électricité .

Courtial imagine d'accueillir des pensionnaires pour en faire une "race nouvelle " de cultivateurs.

Ils hébergent douze voyous qui ne tardent pas à voler dans les fermes voi­ s ines , et à attirer les gendarmes.

Les paysans sont furieux et menacent.

La ferme vit la famine .

Courtial se suicide.

Ferdinand rentre à Pari s.

Il veut s'engager dans l'armée.

Oncle Édouard le couche.. »

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