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Louis-Antoine de BOUGAINVILLE : Voyage autour du monde

Publié le 22/09/2012

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Bougainville a donné son nom à la plus grande île de l'archipel des Salomon en Mélanésie, et à une plante grimpante à fleurs, la bougainvillée ou bougainvillier.

A propos des navires et de l'équipage, on peut mentionner que la Boudeuse était une frégate neuve de quatre cents mètres, bien armée (vingt-six canons) mais peu adaptée aux vicissitudes d'une longue traversée. Une "cucurbit" destinée à dessaler l'eau de mer l'encombrait considérablement.

« Photo coll.

Edita -Serv ice 1 Explorer B oug ainvill e, homme entreprenant , e ut l'id ée de coloni ser les Îles Mal ouines et fonda à ce t effet la C ompa gni e de Saint­ Mal o ave c l' a cco rd de Choiseul.

Mais les Es pagno ls exi­ gère nt bientô t la cession de c es terri­ toir es proches de l eurs c ôtes .

Suit e à des négo c iations , Bou gainvill e fut char gé d'aller resti­ tuer ce s Îles pui s de poursui vre so n voy a­ ge dans le Pacifiqu e p o ur tâch er d e dé­ co uvrir de no uv eaux comptoirs pour la Fran ce.

Les no tes de son journal d e navi ga­ tion lui serviront de base pour la relati on d e son voya ge .

Le livre Voyage d'î le en île P arti de Nantes en novembre 1766 à bord de la frégate la Boudeuse, Bougainville se rend à Montevideo puis aux Malouines qu'il remet aux Espagnols.

Il se dirige ensuite vers Rio de Janeiro où il fait sa jonction avec le navire l'Étoil e.

Il décrit l' implantation des missions de jésuites au Paraguay et les débuts de leur expulsion exigée par l'Espagne.

Il passe, non sans difficultés, le détroit de Magellan où il entre en contact avec des Patagons.

Renonçant à chercher 1 'île de Pâques, il continue plus au nord pour rencontrer ses premières îles.

Pacifiquement assailli par une nuée d'insulaires sur leurs pirogues, il s'arrête , malgré un mouillage difficile, dans un lieu charmant où les femmes invitent les marins à l'amour.

Baptisée par Bougainville Nouvelle Cythère, cette île, qui se révéla être Tahiti , laissa aux Français un souvenir paradisiaque.

Poursuivant sa traversée , il observe de nouvelles terres et de nouveaux passages et en prend note pour l'établis sement des cartes.

Mais il commence à manquer de vivres.

Il s'arrête dans les îles de la Sonde.

Sa dernière grande escale est 1 'île de France (île Maurice) où il laissera quelques membre s de son équipage, notamment le naturaliste Commerson.

Il entre à Saint-Malo le 16 mars 1769 à midi.

L'att rait de l'exotique D 'un point de vue matériel et commercial , le bilan de ce voyage est plutôt décevant.

Son apport en matière de cartographie est maigre comparé au travail rigoureux que les Anglais accomplissent dans le même temps.

Bougainville n'a pas réellement découvert Tahiti puisque Wallis y est passé avant lui ; Cook y abordera fort peu de temps après lui.

Les re­ cherches en matière de botanique, effectuées par le naturaliste Commerson, tourneront court du fait de la mort de ce dernier.

Aucun des plants exotique s (mu scade , girofle ou autre) si ja­ lousement gardés par les Hollandais ne sera rapporté en France .

L 'intérêt majeur du voyage et de sa relation est d'ordre litté­ raire et philosophique .

Ce récit a donné une nouvelle force au mythe du "bon sauvage " et du paradis des mers australes.

Les Tahitiens ont exercé sur Bougainville et sur son équipage une fascination qu' il a communiquée à son époque.. »

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