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Lorenzaccio de Musset (analyse et résumé)

Publié le 07/05/2011

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Musset débuta au théâtre par un échec, La Nuit Vénitienne (1830), qui le détourna de la scène, mais non de la forme dramatique. Un des meilleurs drames romantiques reste son Lorenzaccio (1834), véritable chronique de la vie italienne au XVIe siècle. Ses comédies, publiées d'abord dans la jeune Revue des Deux Mondes, et jouées seulement à partir de 1848, ont conservé toute leur fraîcheur. La dualité de caractère de Musset, toujours partagé entre la passion lyrique et l'ironie, lui a permis de réaliser, plus complètement et plus naturellement que ses devanciers, l'alliance du comique et du tragique, cette harmonie des contraires, principe essentiel de la nouvelle école.

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« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Loren zac cio 1834 Alfred de Musset Profil : Idéaliste romantique Né à Paris le 11 décem­ bre 1810, Alfred de Musset, poète dès l'ado ­ lescence, s'essaie aussi très vite au théâtre , avec entre autres réus­ sites Les caprices de Marianne et On ne ba­ dine pas avec l'amour .

Amant de George Sand, l'auteur du roma ·n autobiographique La confession d'un enfant du siècle s'éteint jeune à l'âge de 46 ans, le 2 mai 1857 .

• Ma.

jeunesse a.

été pure comme l'or .

Penda.nt vingt a.ns de alienee, la.

foudre .

s'est amoncelée dans ma.

poitrine, et U faut que je sois réelle­ ment une étincelle du tonnerre, ca.r tout à coup, une certaine nuit que j'éta.is assis dans les rui­ nes du Colisée antique, je ne sais pourquoi je me levai, je tendis vers le ciel mes bras trempés de rosée, et je jurai qu'un des tyrans de la.

patrie mourrait de ma.

main .

J'étais un étudiant paisible, je ne m'occupais alors que des arts et des sciences, et U m'est impossible de dire com­ ment cet étrange serment s'est fait en moi.

Peut-être est-ce là ce qu'on éprouve quand on devient amoureux.

• Lorenza.ccio, Librio Lorenzo est l'archétype de l'adolescent face à un choix existentiel.

Alors qu'il est étudiant à Florence, en 1537, sa conscience de citoyen s'éveille et il ne supporte plus la tyrannie exercée sur la ville, d'autant plus qu'elle vient d'un des membres de sa famille, son cousin Alexandre.

De plus en plus tendu, le jeune homme pur et pacifiste se transforme en exalté politique qui fomente d'assassiner le responsable de cette situation.

Pour arriver à ses fins, il se déguise, s'introduit à la cour ennemie et tente de réaliser ses projets.

Là, il connaît une vie de débauche, réussit à occire son parent, mai~ en vain : un autre despote est nommé.

Conscient de son échec, sans plus aucune illusion, celui qui voulait aider la république même en passant par le fer finira poignardé par un inconnu.

Homme de conviction, jusqu'au-boutiste, quitte à passer pour un traî­ tre voire un lâche, Lorenzo , renommé Lorenzaccio par les moqueurs, est un idéaliste qui croit à la démocratie mais qui se trompe sur les moyens d'y accéder.

Enthousiaste, lyrique, ce jeune esprit porté par ses ambitieuses valeurs oublie que meurtre ne peut pas rimer avec honneur.

Tel Brutus qui a cru renverser l'autocratie de son père César en le tuant, Lorenzo croit rétablir l'ordre social, mais ce n'est pas l'image du sauveur que l'on retient d'eux, plutôt celle de deux homicides .

Ce qui n'empêche pas les romantiques, les anarchistes, d'estimer que Lorenzaccio a au moins eu raison de croire en sa mission de sauver l'humanité, quel qu'en soit le prix.. »

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