lockwood
Publié le 12/01/2013
Extrait du document
«
force de travail, d'être dépossédé (de façon plus ou moins longue) du seule moyen de production
qu'ils ont.
Ainsi l'absence de propriété a amené la classe en soi ( terme marxien pour parler des classes en elles
même) à devenir une classe pour soi (une classe qui à conscience d'appartenir à une même classe
avec des intérêts communs).
Mais Lockwood déplore « (...) l'importance accordé à l'absence de propriété comme critère
de distinction de classes » L7 et 8 dans la thèse marxienne.
Il dit que ce critère ne peux pas être vue comme l'unique, que cette vision est obsolète (l26) car
« tout les salariés dépourvus de propriété ne partagent par une situation identique sur le marché de
l'emploi » l28/29.
Il explique qu'avec le progrès de l'industrialisation et le développement de l’État- providence, des
différenciations de qualifications, de différentes formes de l'emploi et une hétérogénéité croissante
des intérêts se sont développées .
Max Weber avait reconnu aussi ce manque d'hétérogénéité dans les classes vues par Marx «Seules
les personnes sans aucune qualifications, sans propriété et sans stabilité de l'emploi sont dans un
statut strictement identique » l16/17.
Lorsque l'on prend en compte les différences réelles de situation au sein de la classe prolétaire,
nous voyons que le critère de détention ou non de propriété ne peux pas être le seul pour distinguer
les classes entres elles et que « la notion marxienne de conscience de classe du prolétariat » est
écartée l19/20
Le manque de différenciation à faussé la réalité des classes sociales et entraîné les employés
« vers la prolétarisation » et à découvrir « leur communauté d'intérêt avec la classe ouvrière » L24 /
25
Il reproche donc à la thèse marxienne sur le système de classe d'oblitérer les différences au sein
d'une même classe, de nier l'hétérogénéité des classes.
De plus ce critère ne permet pas à une classe de développer une conscience de classe et donc
de devenir une classe pour soi.
Lockwood explique que la conscience collective est le résultat de l'aliénation individuelle qui est
mobilisé sous forme collective, « or cette cristallisation des sentiments n'est en aucun cas le résultat
d'une définition de la classe par la détention ou la non- détention de la propriété » l89/91
Ainsi l'absence ou non de propriété ne permet pas le passage d'une classe en soi en classe pour soi,
ni de distinguer les classes sociales entres elles.
c) les différences entres les ouvriers et les employés au travail
Lockwood énumère les différences qu'il y a entre un ouvrier et un employé pour montrer que
ces deux types de métier ne sont pas issus de la même classe sociale.
Il explique qu'un employé perçoit un revenu supérieur de celui de l'ouvrier.
Cette différence
remonte au XIXe siècle où les employés étaient peu nombreux, à l'inverse des ouvriers, et que les
patrons avaient besoin « s'assurer de leur loyauté ».
L38
Il montre également que les employés avaient « de meilleurs chances de promotion » l 44,
qu'ils avait des « droits, officiels ou non, à des formes diverses de pensions de retraite » L44/ 45 et
qu'ils « jouissaient de meilleurs conditions de travail dans leurs bureaux que les ouvriers dans les
ateliers ».
Les rapports de travail des employés s'organisent « en relation personnalisées et
spécialisées » tandis que les rapports de travail pour les ouvriers sont distanciés dues à la
rationalisation des tâches l55- 56
L'environnement de travail des employés était paternaliste L64 alors que les ouvriers sont «
traité comme une marchandise »L57.
Tandis que les employés sont dans un système d'individualisation des carrières car ils ont
« aucune uniformité des règles de travail et des rémunérations » et que « les aspirations
individuelles à la promotion étaient fortement encouragées » L70/71, la division du travail dans les.
»
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