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LL2 : Le soleil, Baudelaire, les fleurs du mal

Publié le 23/05/2023

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« LL2 : le soleil, Charles Baudelaire, les fleurs du mal Charles Baudelaire choisit délibérément une vie de bohème.

Sa famille, qui n'apprécie guère la vie dissolue du jeune homme, le pousse à embarquer en 1841 à bord d'un paquebot pour les Indes.

Ce voyage devient une source d'inspiration pour Charles.

Bien qu'il n'aille pas au terme de son voyage vers l'Inde, Charles Baudelaire en retire un grand nombre d'impressions dont il s'inspire dans ses poèmes (L'Albatros, Parfum exotique…) « Le soleil » est issu du recueil Les Fleurs du Mal et est le deuxième poème de la deuxième section « Tableaux Parisiens ».

Cette section assimile la ville moderne aux vices et à la misère, mais également à la rêverie, et à la possibilité d’une beauté nouvelle.

Dans « Le soleil », Baudelaire évoque à travers l'astre les pouvoirs salvateurs de la poésie. Problématique Comment le soleil est-il d’abord représenté comme l’inspirateur du poète, avant de représenter les divins pouvoirs guérisseurs de la poésie ? Lecture du texte Ce passage se compose de 3 mouvements que sont les 3 strophes.

Tout d’abord, les vers du poètes naissent de ses promenades au soleil.

Ensuite, le poète fait l’éloge du soleil, guérisseur de tous les maux.

Enfin, le poète est comparé au soleil. I.

Les vers du poète naissent de ses promenades au soleil a) Un poète dans une ville et sous un soleil personnifiés (vers 1 à 5) Le poème s’ouvre sur deux alexandrins dépeignant Paris.

Il y a un champ lexical dépréciatif de la ville avec les mots « vieux », « masures ».

La rime suivie « masures/luxures » souligne par ailleurs l’alliance de la misère et du vice dans la ville moderne.

Le verbe “prendre” évoque la langueur et l'ennui de la ville étouffante.

Il y a enfin un paradoxe avec la ville qui semble vide et pourtant qui est le lieu de “secrète luxure”. Le “soleil” est personnifié par l’adjectif “cruel” qui fait de lui une puissance divine qui châtie les humains pour leurs vices (emploi du verbe “frapper”). L’anaphore en “sur” et le rythme binaire au vers 4 démontrent une punition universelle, qui touche campagne et ville.

Au vers 5, le poète fait sa première apparition avec l'emploi du pronom “je”, qui se distingue comme un homme “seul” b) Les métaphores pour décrire l'activité du poète (vers 5 à 8) « Ma fantasque escrime » est une périphrase qui désigne l’activité poétique.

La métaphore entre le poète et un joueur d’escrime fait de la poésie une sorte de combat, une lutte contre le langage et la ville dépréciée.

Le participe “flairant” est une animalisation méliorative du poète qui évoque sa curiosité.

Le mot “flairant" peut nous faire voir également une métaphore filée entre le poète et un chiffonnier, qui ne déniche pas les affaires abandonnées mais “les hasards de la rime”.

Le poète ne cherche pas ici les bonnes affaires, mais les mots pour écrire son poème. L'activité poétique reste difficile : les “mots” sont des “pavés” sur lesquels le poète “trébuche” pour heurter des vers.

Autre métaphore que l'on peut voir : le poète est comme un alchimiste qui cherche de l’or dans la boue en parcourant la ville moderne.

La trouvaille poétique est par ailleurs précieuse comme l’exprime les deux adverbes “parfois” et “longtemps”. II.

Le poète fait l’éloge du soleil, guérisseur de tous les maux a) Un soleil divin et guérisseur (vers 9 à 12) Le “soleil” est encore une fois personnifié et divinisé par l'expression “ce père nourricier”.

Le "soleil” est décrit comme guérisseur des maladies et autres faiblesses car il est “ennemi des chloroses”.

Il “éveille” également, donc les pouvoirs du soleil ne se limitent pas à protéger de la mort mais aussi de donner la vie. “Les vers” et les “roses” sont mis au même niveau et donne un contraste entre la putréfaction et la beauté.

Le.... »

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