LIBERTÉ (DE LA), On Liberty, 1859. John Stuart Mill - résumé de l'oeuvre
Publié le 27/09/2018
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LIBERTÉ (DE LA), On Liberty, 1859.
John Stuart Mill, 1806-l873.
Ouvrage de référence pour le libéralisme politique anglais, De la liberté s’interroge sur la liberté concrète de l’individu dans une société démocratique. Mill limite en fait l’application du principe de souveraineté absolue des individus et le respect de leur liberté intérieure aux hommes possédant la «maturité de leurs facultés». Cette maturité se caractérise par la capacité à la discussion égalitaire. Nuançant les thèses utilitaristes, tout en faisant montre d’un bel optimisme rationaliste, ce livre soutient que la souveraineté de l’individu est compatible avec sa participation au débat social, en vertu du critère de la raison responsable, condition
de la liberté individuelle autant que collective.
Cette œuvre, qui défend la liberté de pensée et de discussion, valorise le pluralisme et la diversité. La démocratie représentative maintient l’équilibre entre la participation du peuple et la compétence des élites, et assure un rôle éducatif: l’individu y apprend, par la nécessité du vote, à dépasser son intérêt privé pour s’attacher à l’intérêt général.
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Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)A / John Stuart Mill, De la liberté, 1859
John Stuart Mill est un philosophe et économiste britannique .
C'est l'un des penseurs libéraux le plus influent du 19esiècle.
Son ouvrage De la liberté est un essai de philosophie paru en 1859, influencé par les écrits des auteursallemands comme Goethe.
La première édition française a été rédigée par Charles Brook Dupont-White en 1860.C'est sur cette traduction que nous nous sommes appuyé pour notre étude.Nous avons dégagé quatre idées majeures, développées ci-dessous.
Idée numéro 1 : réduire à néant l'expression d'une opinion
Dans l'extrait étudié, John Stuart Mill émet deux hypothèses.La première est que si tous les hommes ont une opinion commune, sauf un homme qui a une opinion différente, lamajorité n'a pas le droit de faire taire la minorité.
A l'inverse, la minorité n'a pas le droit de faire taire la majorité sielle en avait les moyens.
Ensuite, le philosophe hypothétise sur la dangerosité de réduire à néant l'expression d'une opinion.
D'une part, selonlui, il est dangereux de faire taire un homme pour la seule raison qu'il a une opinion différente des autres ou de cellecommunément admise.
Il considère que cela correspond à voler ce qui est propre au genre humain.
Cela vole lagénération présente, subséquemment les générations futures seront biaisées.Le second danger est qu' imposer le silence à une personne peut provoquer un double-préjudice.
Non seulement celavole aux détenteurs de l'opinion la possibilité de prouver qu'ils détiennent la vérité, mais pire encore cela soustraitaux détracteurs l'opportunité de connaître un jour la vérité afin de ne pas rester ignare.
Idée numéro 2 :
John Stuart Mill ne voit pas d'inconvénient à ce que les autorités d'un Etat - soumit bien entendu à une constitution– essaient de surveiller l'expression de l'opinion.
Il pose cependant une ultime condition : que ces mêmes autoritésne répondent, ni obéissent à une intolérance du public envers une opinion particulière.
L'auteur rappelle que la « voixdu peuple » ne peut pas détenir le monopole de la contrainte légitime.
Le gouvernement (les autorités) se doit d'êtreen partie autonome s'il veut contrôler l'expression d'une opinion; sans quoi la liberté d'expression ainsi que la libertéd'opinion seraient vides de sens.
John Stuart Mill affirme que le pire pour ces libertés ne serait pas d'être violéescontre l'accord de l'opinion publique, mais avec son approbation.
Il faut faire la distinction entre l'opinion que chacunpeut avoir et l'opinion publique.Finalement, le philosophe éclaire sur la limite que la société peut exercer sur l'individu..
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