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L'Homme à la découverte de son âme de Carl Gustav Jung

Publié le 23/03/2015

Extrait du document

L'âme de chaque individu prend naissance dans un terreau originel et universel, que Jung appelle inconscient collectif et qui appartient à toute l'humanité.

«L'archétype (...) désigne une image originelle existant

dans l'inconscient. L'archétype est aussi une manière de complexe;

niais à l'opposé de ceux que nous avons étudiés jusqu'ici,

il n'est pas le fruit de l'expérience personnelle; c'est un complexe

inné. L'archétype est un centre chargé d'énergie.

Le dragon, par exemple, constitue une de ces images

originelles archétypiques.«

 

Carl Gustav Jung

« Disse11ations 61 l - Si le réel est un mathème* a) L'artiste est un imitateur et, comme le sophiste, un illusionniste qui nous éloigne doublement du monde-vérité auquel les mathématiques nous donnent accès en nous détournant du monde sensible.

b) Les objets réels dont nous voyons l'image dans la caverne sont eux­ mêmes fabriqués.

Aujourd'hui, le « virtuel » et la « simulation » ne tendent-ils pas à prendre plus que jamais la place du réel ? c) L'activité artistique ainsi dépréciée devra donc être contrôlée, censurée sinon bannie : exclusion des poètes d'une cité fondée en vérité.

Mais cette thèse en coupant l'art du réel le dévalue inévitablement.

II -Si la réalité absolue c'est l'esprit par opposition à la nature a) L'art c'est en effet l'esprit se prenant pour objet (Hegel).

La beauté artistique qui donne une seconde naissance à l'objet naturel est donc supérieure à la beauté naturelle.

L'art est prêt pour devenir l'objet d'une dévotion laïque, le principe d'un salut séculier et universel : Malraux.

b) Si, en effet, le « réel » c'est ce qu'on appelle « la vie » que « la mort transforme en destin », alors l'art est « l'acte par lequel l'homme arrache quelque chose à la mort», un « anti-destin ».

En passant du Surnaturel à l'irréel, l'art se détache du divin pour devenir, à la Renaissance, le principe d'un monde original et autonome, admiré pour sa seule beauté.

c) Si le réel est ce qui fait obstacle à la réalisation de nos désirs, alors, plus modestement, l'art peut être considéré comme le miroir des fantasmes du sujet.

La création est une sublimation de pulsions qui ne peuvent pas moralement s'adapter à la réalité sociale.

Mais la séparation des arts et de la réalité dégrade l'art, qu'il soit considéré comme l'instrument d'une évasion hédoniste ou comme un ersatz de religion.

III -Si le réel est ce qui s'oppose à la fois à l'imaginaire et au symbolique a) L'art, en effet, n'a d'intérêt que s'il vient, non pas conforter nos misérables fantasmes mais déstabiliser ce que nous appelons la réalité qui n'est jamais que l'ensemble des stéréotypes étriqués par lesquels nous nous protégeons de la vie ; l'art est fait pour « troubler», il n'a de sens que s'il nous reconduit du familier à l'étrange afin que nous puissions, dans l'étrange, rencontrer le réel.. »

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