L'existentialisme est un humanisme de Sartre (Résumé de l’ouvrage)

« --- Informations sur l'utilisateur --- Nom : agnes bongrand E-mail : [email protected] Id user : 108379 Pour visualiser son profil suivez ce lien :http://www.devoir-de-philosophie.com/compte/Zitatata.html --- Informations sur le document transmis --- Titre :fiche de lecture\" l\'existentialisme est un humanisme \"Sartre Catégorie: PhilosophieEnvoyé par copier/coller --- Contenu du document: --- Fiche de lecture sur « l'existentialisme et humanisme » SARTRE en 20 points Sartre est un philosophe français du 20ème siècle, né en 1905 et mort en 1980.

Il marque fortement son siècle endéveloppant la philosophie de l'existence en France .

On le considère comme le chef de file de l'existentialisme athéeen France.

A la fois romancier, dramaturge et philosophe, Sartre s'exprime dans une langue légère, incisive etpertinente.

« L'être et le néant »fut célèbre dès sa parution et connut un engouement incroyable.

Il y développe,entre autres, l'idée chère à HUSSERL, que la conscience n'a pas de substance, qu'elle n'a pas d'être...La conscienceen-effet est mouvement, projection, « éclatement »dit-il.

Elle n'a pas de « dedans ».

contrairement aux choses quisont figées, déterminées(en soi), l'homme est un être « pour soi »,sans cesse en train de se projeter, de se faire parses choix, jamais déterminé. Cette conférence fut donnée par Sartre à Paris le 29 octobre 1945 dans un but d'animation mais surtout dans celuide réhabiliter et de justifier l'existentialisme.

Selon lui , il s'agit d'une doctrine qui rend la vie humaine possible et quien ce sens est humaniste.

Elle fut publiée l'année suivante par les éditions Nagel à l'insu de Sartre. Les détracteurs de l'existentialisme étaient : les communistes, les marxistes et les catholiques .

Les premiersreprochaient à l'existentialisme son quiétisme et son inaction, les seconds lui reprochent de souligner l'ignominiehumaine , le sordide, le louche et d'oublier le côté positif de la nature humaine, les troisièmes enfin lui reprochentd'avoir supprimé les valeurs et ainsi d'interdire tout jugement de valeur sur les actions humaines.

Tous, chrétiens etcommunistes sont d'accords pour dire que l'existentialisme enferme l'homme dans la pure subjectivité, l'isolant ainside ses semblables. Selon Sartre, l'existentialisme se caractérise par une « dureté optimiste ».

« optimiste »parce que c'est une doctrinequi fait reposer sur chacun l'entière responsabilité de ses choix et « « dureté »parce que cette responsabilitéimplique qu'il n'a pas d'excuses. L'affirmation « l'existence précède l'essence » est en quelque sorte la devise de l'existentialisme qu'il soit religieux ouathée.

Elle signifie que l'homme, contrairement au coupe-papier dont la nature est définie par le projet de l'ingénieur,n'est pas déterminé.

C'est un être en devenir, jamais achevé.

Pour les choses et les animaux, l'essence précèdel'existence car ils ont une nature qui les détermine à être ce qu'ils sont; mais pour les hommes, c'est « l'existencequi précède l'essence »dans la mesure où c'est, par ses choix , par ses projets et ses actes que l'homme choisit cequ'il est.

Ainsi, ce n'est qu'à la mort de la personne que l'on peut la définir. Sartre s'oppose à l'idée de nature humaine car ce serait affirmer que l'homme n'est pas libre.

En effet, reconnaîtreune nature humaine , c'est reconnaître un concepteur de l'homme qui aurait déterminé ce qu'il doit être commel'ingénieur détermine ce que doit être un coupe-papier.

Or , l'homme est libre et il n'y a pas de nature humaine car iln'y a pas de Dieu pour la concevoir. Au concept de nature humaine déjà évoqué, Sartre préfère celui « d'universalité humaine de condition »appeléeaussi « condition humaine ».

Cette expression désigne pour Sartre l'ensemble des limites à priori qui dessinent lasituation fondamentale de l'homme dans l'univers.

La condition humaine , c'est ce qui ne varie pas même lorsque lessituations historiques particulières varient: c'est donc la nécessité d'être dans le monde, d'y être avec les autres,d'y être au travail et d'y être mortel. Subjectivisme veut dire d'une part choix individuel du sujet par lui-même et d'autre part impossibilité pour l'hommede dépasser la subjectivité humaine.

C'est le second sens qui est celui de l'existentialisme et il signifie « qu'en sechoisissant, l'homme choisit tous les hommes » Cette phrase signifie justement qu'aucun de nos actes n'est anodin car, en même temps que nous créons l'hommeque nous voulons être, nous créons une image de l'homme tel que nous estimons qu'il doit être.

Ainsi, choisir d'êtrececi ou cela, de se marier ou de rester célibataire, c'est affirmer la valeur de ce que nous choisissons et poser cettevaleur comme valable pour tous et pour notre époque toute entière.

Notre responsabilité est donc ,selon Sartre,beaucoup plus importante que nous nous l'avouons! Les trois concepts: ANGOISSE, DELAISSEMENT et DESESPOIR sont empruntés à Kierkegaard mais Sartre nous lesréexplique à sa façon: L'angoisse est ce qui atteint tout homme dès lors qu'il prend conscience de sa responsabilité et qu'il saisit qu'il est. »