LÈVRES CLOSES (Les) de Léon Dierx

LÈVRES CLOSES (Les). Troisième recueil de poèmes de Léon Dierx (1838 - 1912), publié en 1867. Réimprimé en 1872, sans mention du titre, après suppression de la préface en prose et addition de treize pièces aux vingt-quatre de l'édition originale, comme dernière partie des Poésies (1864-1872). Léon Dierx, très admiré de son vivant, - il fut lié avec Mallarmé, Verlaine, Villiers de l’Isle-Adam, - est aujourd’hui injustement oublié, trop aisément confondu dans la foule des petits « Parnassiens « qui gravitaient autour de Leconte de Lisle, à qui Dierx avait, il est vrai, voué un culte excessif et qu’il se proposa longtemps comme modèle, à tort, c’est-à-dire en contradiction avec son vrai tempérament. Créole de l’île de Bourbon comme l’auteur des Poèmes barbares, c’est plutôt à Baudelaire (qui fit à cette île une brève, mais salutaire escale) qu’il doit peut-être le plus, au point de lui avoir emprunté des images, des expressions, des vers presque entiers.