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LETTRES d’Épicure. Résumé

Publié le 31/08/2015

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LETTRES d’Épicure. Le philosophe grec Épieure (342-270 av. J.-C.) nous a laissé trois lettres (à Ménécée. à Hérodote et à Pythoclès) qui, mieux encore que ses Doctrines et maximes, nous révèlent son austère personnalité. La Lettre à Ménécée se signale par sa haute valeur littéraire. La doctrine est toujours celle des Maximes. à savoir cet épicurisme qui tend à enseigner l’art de bien vivre et de bien mourir : « La mort n’est rien pour nous, car tout bien ou tout mal résident dans la sensation : or. la mort est la privation complète de cette dernière... Il s’ensuit que nous apprécions mieux les joies que nous offre la vie éphémère. Ou encore : « Celui qui proclame qu’il appartient au jeune homme de bien vivre et au vieillard de bien mourir est véritablement un sot..., car l’application à bien vivre ne se distingue pas de celle à bien mourir. Plus sot est encore celui qui prétend que le mieux serait de ne pas naître... S’il parle ainsi par conviction, pourquoi ne sort-il pas de la vie ? « Enfin ceci : « Quand nous disons que le plaisir est notre but ultime, nous n’entendons point par là les plaisirs des débauchés, ni ceux qui se rattachent à la jouissance matérielle, ainsi que le disent les gens qui ignorent notre doctrine ou qui sont en désaccord avec elle... Le plaisir que nous avons en vue se caractérise par l’absence de souffrances corporelles et de troubles de l’àme «. Quant à la Lettre à Hérodote, elle est la source la plus précieuse que nous ayons pour la connaissance d’Épicure en ce qui touche la physique ; elle est en outre, la plus ardue, de par son caractère même, car s’adressant aux seuls initiés, elle use d’un langage technique assez obscur, et parfois même négligé. En dix paragraphes, l'auteur y traite des principes fondamentaux de sa physique, de l’univers et des éléments dont il se compose. La théorie la plus importante pour nous est celle qui concerne la composition atomique des corps, avec la notion de « clinamen «, ou « déviation spontanée « des atomes, qui leur permet de s’écarter de la ligne droite dans leur chute et de s’accrocher les uns aux autres pour former de nouveaux corps. De la théorie des « simulacres « (petites images) qui, en se détachant des corps, produisent la vue ; de l’ouïe et de l’odorat (produits par des particules solides émises par chaque objet), Épicure passe aux atomes et à leurs propriétés, leurs parties constitutives et leurs mouvements ; à l’âme et à sa nature. Composée d’atomes plus subtils, semblable à un fluide, l’âme est. pour Épicure, la principale cause de la sensation ; elle est loin d’être incorporelle, car en ce cas elle ne serait

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