LETTRE À M. FELIX FAURE, PRÉSIDENTS DE LA RÉPUBLIQUE de ZoLA - Pamphlet (résumé)

« che.

Décidé à faire rouvrir le doss ier de l' affaire Dreyfus, le roman cier s'engage dans le débat • au nom de l'humanité •.

n avait précédemment condamné l'an­ tisémitisme dans trois articles qui avaient paru dans Le Figaro d u 25 novembre, du 1 ..

et du 5 décembre 1897 C•M.

Scheurer-Kestner•.

•Le syn­ dicat•, et ·Procès-verbal•).

Dans ce que Clemenceau appellera •J'accuse •, Émile Zola s'adresse direc­ tement au président de la République et fait d'abord une récapitulation scru­ puleuse des faits pour dévoiler la vérité sur le procès du capitaine Dreyfus.

fa usse ment accusé de haute trahison à l'aide de documents falsifiés.

Il démonte avec passion les rouages de la fausse logique qui a amené à • une enquête scélérate d'où les coquins sortent transfigurés et les honnêtes gens salis •.

D conclut en accusant nom­ mément un lieutenant colonel, cinq généraux, un commandant, trois experts en écri ture , les Bureaux de la guerre et les deux conseils de guerre de vouloir faire condamner un innocent dans le but de couvrir une erreur judiciaire.

Assumant le risque d'être poursuivi pour diffamati on.

Zola réclame • que l'enquête ait lieu au grand jour•.

Le 23 février, il est condamné à un an de prison et trois mille francs d'amende et s'exile en Angleterre, jusqu'à ce que, en juin 1899, le procès Dreyfus soit révisé -en partie grâce à la lettre ouverte d'Émile Zola à Félix Faure , lettre qui reste un des témoignages les plus éclatants du pouvoir des mots.

ÉomOHS• Zola.

J'occuse.

dans Œl.!vres complèle., t.

XIV.

éd.

Henri Mitterand, Cercle du livre précieux, 1970.

J'ouuse.

La vérité en marche, éd.

Henri Guillemin, Complexe, 1988.. »