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Les Trois Mousquetaires 1844 Alexandre Dumas (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)

Publié le 24/10/2018

Extrait du document

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LIEUX DE L’ACTION

 

Paris, Londres, Béthune.

 

ÉPOQUE DE L’ACTION

 

A partir d'avril 1625, sous le règne de Louis XIII.

 

PERSONNAGES PRINCIPAUX

 

D'Artagnan, jeune Gascon ; les mousquetaires du roi — Athos comte de La Lère, Porthos, (du Vallon), Aramis chevalier d'Herblay — ; M. de Tréville, leur capitaine ; Louis XIII, roi de Lrance ; la reine Anne d'Autriche ; le duc de Buckingham, Premier ministre de Charles Ier d'Angleterre, amant de la reine ; Constance Bonnacieux, lingère dévouée à la reine ; le cardinal de Richelieu, ministre de Louis XIII ; Milady, agent du cardinal.

 

RÉSUMÉ DE L’ACTION

 

D'Artagnan arrive à Paris. Recommandé à M. de Tréviile, il se lie avec trois mousquetaires (ch. 1-7). Attiré par Richelieu, Buckingham est introduit en secret chez la reine, qui lui donne douze ferrets. Le cardinal charge Milady d'en dérober deux et convainc le roi de donner un bal où la reine portera ses douze ferrets. Constance prie d'Artagnan de les récupérer (ch. 8-18). Malgré une route semée d'embûches, d'Artagnan rencontre à Londres Buckingham, qui s'aperçoit du vol. Grâce à un joaillier, d'Artagnan repart avec douze ferrets identiques et arrive juste à temps pour le bal (ch. 19-22). Il ramène ses compagnons à Paris. Athos lui avoue boire depuis qu'il a perdu son épouse, une voleuse marquée de la fleur de lys (ch. 23-29). Amoureux de Milady, d'Artagan, éconduit, découvre qu'elle est la femme d'Athos (ch. 30-42). Le cardinal charge Milady d'assassiner Buckingham qui, prévenu, la fait emprisonner. Mais le geôlier, amoureux d'elle, la libère et tue le duc (ch. 43-59). Pour se venger, Milady empoisonne Constance. Les mousquetaires la retrouvent et la font exécuter sur les bords de la Lys (ch. 60-66). D'Artagnan devient lieutenant, Porthos se marie, Aramis entre dans les ordres, Athos se retire sur ses terres (ch. 67-épilogue). Passages-clés : l'entrevue de la reine et du duc (ch. 12), le bal à la cour (ch. 22), le châtiment de Milady (ch. 56).

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« héroïque ou politique.

Ce thème permet des développements lyriques et stratégiques ; il confère au roman un rythme haletant.

• Le héros est un thème lié à celui de l'amour.

Amour désolé d'Athos pour Milady, tendre de d'Artagnan pour Constance, chevaleresque de Buckingham pour la reine, ces trois types d'amour ont en commun d'être malheureux et de déboucher sur la mort ou la solitude.

STYLE • La puissance de la phrase -des phrases e-\1 mouvement: À dix heures, le bâtiment jetait l'ancre dans le port de Douvres.

A dix heures et demie, d'Artagnan mettait le pied sur la terre d'Angleterre en s'écriant:« Enfin, m'y voilà».

((XX) -des dialogues vifs : -Lundi prochain.

-Lundi prochain 1 cinq jours encore (XXI) -des anaphores : Vous êtes des lâches, vous êtes des misérables assassins, vous vous mettez à dix (LXVI) • Un style lyrique - des accents prosodiques : Alors on vit, de l'autre rive, le bourreau lever lente­ ment ses deux bras, un rayon de lune se refléta sur la lame de sa large épée, les deux bras retombèrent i on entendit le sifflement du cimeterre et le cri de la victime, puis une masse tronquée s'affaissa sous le coup.

(LXVI) -des rythmes ternaires : affectueux comme un père, consolant comme un prêtre, grand comme un homme qui a beaucoup souffert.

(LVIII) -des métaphores précieuses: Chaque fois que je vous vois, c'est un diamant de plus que je renferme dans l'écrin de mon cœur.

(XII) SOURCES ET INSPIRATION Des sources historiques.

Le sujet vient des Mémoires de d'Artagnan, dues à Courtilz de Sandras (1700).

Dumas s'inspire aussi des Mémoires de M.

le comte de Rochefort du même auteur, et des mémorialistes du XVIIe siècle.

Des sources littéraires.

Dumas emprunte à Cinq-Mars (Vigny) pour le portrait de Richelieu et à Marion Delorme (Hugo) pour celui de Louis XIII.

ACCUEIL ET POSTÉRITÉ Son style facile, son rythme, sa publication en feuilleton valent au roman un tel succès que Dumas écrit deux suites : Vingt Ans après (1845) et le Vicomte de Bragelonne (1846-50).

Il a été adapté plus de quinze fois à l'écran.

POINT DE VUE SUR L'ŒUVRE « Qu'on le veuille ou non, ce romancier" populaire "a été le roi du dia­ logue.

Ce n'est pas un mince mérite.

Son style dégage de la chaleur et de la lumière.

Tous ses personnages, il a su les re]ldre vivants, et cela peut aussi passer pour une qualité précieuse et rare.

A la plupart d'entre eux, il a prêté généreusement sa verve inépuisable, et son esprit toujours simple, naturel, éblouissant, jamais amer.

» H.

d'Alméras, Alexandre Dumas et les Trois Mousquetaires, 1929.. »

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