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Les Souffrances du jeune Werther de GOETHE (Résumé & Analyse)

Publié le 22/02/2012

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Après avoir achevé la seconde version des Souffrances du jeune Werther en 1786, Goethe (1749-1832) déclarait se sentir comme après une « confession générale » ; pour lui, ce roman était ce qui le sauvait de « l'issue fatale » de Werther. Mais cette oeuvre qui prend sa source dans l'expérience même de son auteur ne s'y résume pas. Même si l'on peut considérer que le héros est ici comme le double lyrique du grand poète allemand, Goethe, en prêtant ses sentiments à son personnage, a su corrélativement exprimer les aspirations de toute une génération et par là faire preuve de génie. Dans une longue correspondance, Werther raconte à son ami Wilhem les phases d'un amour impossible dont la mort devient l'issue nécessaire.
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« Sturm und Drang (« Tempête et passion/élan » en français) est un mouvement à la fois politique et littéraireessentiellement allemand de la deuxième moitié du XVIIIe siècle.

Il succède à la période des Lumières (Aufklärung) etse pose en contestation de ce précédent mouvement.

Il est le précurseur du romantisme. Le romantisme allemand, comme celui des autres pays, affirme la valeur du sentiment au détriment du rationalismeet célèbre les capacités créatrices du rêve et de l’imaginaire.

En préconisant l’expression lyrique des émotions, il faitdu sujet le centre de la représentation littéraire ou artistique.La mélancolie introspective, autre trait caractéristique du Sturm und Drang, est très présente dans le roman deGoethe les Souffrances du jeune Werther (1774).Dans les années 1770, le romantisme allemand manifeste son inscription dans une réalité socio-historique en pleinbouleversement.

C’est ainsi que le mouvement du Sturm Und Drang émerge et devient l’un des thèmes principal de lalittérature du Nord.En effet, Sturm Und Drang qui signifie en français « Tempête et élan » est un mouvement à la fois politique etlittéraire essentiellement allemand de la deuxième moitié du 18ème siècle.

Précurseur du romantisme, son nom vientd’une pièce de théâtre de Klinger et naît en réponse au rationalisme dominant.

Il prône la supériorité des sentiments,préfère la passion à la raison mais c’est avant tout un mouvement de contestation mené par la jeunesse.

Denombreux romans vont émerger de ce mouvement, mais c’est le roman « Les souffrances du jeune Werther » deGoethe qui va le rendre immédiatement célèbre.

Le mouvement s’inspire beaucoup de Jean-Jacques Rousseau et deWilliam Shakespeare.

Ses thèmes sont souvent rattachés à la nature qui apparaît comme forme de liberté et lieuprivilégié pour toutes les émotions.2) En Angleterre On considère généralement que le romantisme anglais prit naissance dans les dix dernières années du 18ème siècle,notamment avec les œuvres de James Thomson (les Saisons) et d’Edward Young ( les Nuits) et surtout Williamblake.Si le romantisme anglais entretint des rapports étroits avec le présent et la misère des pauvres, il n’en fut pas moinstrès fortement influencé par la nostalgie d’un passé médiéval.

Les romans gothiques d’Ann Radcliffe ( L’italien 1797,Les Mystères d’Udolphe, 1794) ceux d’Horace Walpole ( le château d’Otrante 1764) et les romans historiques deWalter Scott (Waverley 1814, Ivanhoé 1819) illustrent parfaitement ce goût pour le moyen-âge, pour l’étrange et lemystère.

Et les poèmes de Macpherson montrent bien la fascination du 19ème pour un passé encore plus reculé.

Legoût de l’étrange et du surnaturel, inséparable de l’évocation d’un « ailleurs » caractérise aussi les œuvres deColeridge (la ballade du vieux marin 1798).

Quant à Byron, qui incarna à la perfection certains traits de la figureromantique, il mêle la peinture de l’Orient à un lyrisme méditatif dans un célèbre récit de voyage intitulé « ChildeHarold » en 1812. Les romantiques anglais protestent non seulement contre les artifices de la civilisation, la férocité de l’histoire, maisencore contre les nouvelles formes de l’esclavage.

Les démunis, les pauvres deviennent alors les interlocuteurs despoètes romantiques anglais et de leurs héros favoris.Le premier romantisme anglais est tourné vers la nature, le féminin, l’enfance, encore préservée des aléas du mondeadulte, sur la beauté, l’innocence tandis que la seconde génération romantique menée par Lord Byron crie le mal devivre ou chante les héros rebelles ( Mandfred 1817).

C’est ainsi que Percy Shelley cherche une consolation pourl’homme dans la nature avec son « Ode au vent d’Ouest » en 1820 ; que John Keats approfondit la résonanceintérieure d’une âme angoissée en quête d’une spiritualité et d’une beauté qu’il pense trouver dans l’éternité de l’artgrec tandis que Thomas De Quincey, dans son autobiographie « Confessions d’un mangeur d’opium » en 1821 exploreles thèmes de la douleur, de l’introspection, de l’abandon, du péché, des forces secrètes qui manipulent l’homme, etcélèbre l’art de rêver. 3) En France Avant la révolution française de 1789, c’est Jean-Jacques Rousseau qui ouvrit la voie du romantisme par ses «Rêveries du promeneur solitaire » ou par ses grandes utopies romanesques comme « la nouvelle Héloïse ».

Mais lasingularité de l’expérience française tient aux contradictions et aux déchirures que la révolution a laissées derrièreelle.En France, autour de 1800, alors que s’apprêtait à sortir « Atala » et « René » de Chateaubriand, la notion deromantisme n’existait guère que sous la forme de l’adjectif « romantic » tiré de l’anglais qui signifie « romanesque »et « pittoresque » ou de l’adjectif « Romantik en allemand où il est question de retrouver le génie des ancienspeuples romans.

Le terme de « Romantique » prend alors en France tout son sens grâce à l’ouvrage « De l’Allemagne» de Madame de Staël qui est la première à décrire ce mouvement. Socialement, les premiers romantiques français sont nobles : Chateaubriand, Lamartine, Vigny ou encore Musset.

Ilssemblent passéistes, souvent catholiques, en quête désespérée de valeurs nouvelles.

Politiquement, ils sontsouvent monarchistes.

Esthétiquement, ils sont d’abord poètes, avec un goût des vers et des mots emprunts de lacréation hugolienne.

Ils semblent en accord pour déclamer le tragique malaise d’une génération perdue, en quêted’idéaux et qui rencontre en guise de héros les premiers capitalistes.

En outre, sur le plan thématique, les poètesromantiques utilisent souvent les mythes de l’antiquité grecque ou romaine.Cette première génération romantique de 1830 se définie par son mal du siècle et son désenchantement. Frappés du même mal de vivre, des romanciers tels que Stendhal, Balzac, George Sand, Dumas, Eugène Sue. »

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