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Les Pléiades de Gobineau

Publié le 13/12/2018

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gobineau

Les Pléiades

 

Ce roman, commencé vers mars 1871, parut en 1874.

 

Synopsis. — Trois jeunes gens, distingués d'allure et d'esprit (Louis Laudon, le Français, Conrad Lanze, l'Allemand, et Wilfrid Nore, l'Anglais), se rencontrent au cours d'un voyage. Sur les bords du lac Majeur, s'intitulant eux-mêmes, à la mode des Mille et Une Nuits, « calenders, fils de Rois», ils vitupèrent l'humanité, masse composée d'imbéciles, de drôles et de brutes. Conrad Lanze aime la tumultueuse comtesse Sophie Tonska; Wilfrid Nore, la douce et sérieuse Harriet; Laudon croit aimer Lucie de Genevilliers, la femme de son ami. Mais la Tonska a aussi éveillé l'amour de Jean-Théodore, prince de Burbach — une petite cour allemande qu'on croirait sortie des Contes d'Hoffmann — et de Casimir Bullet. Ce dernier, sachant sa passion sans espoir, aura la sagesse de se retirer à Wilna pour y mener une vie d'ermite consacrée à l'étude. La Tonska choisira, entre autres romanesques résolutions, de guérir le cœur de Conrad, jusqu'à découvrir un jour que. par une sorte de miracle, son intérêt pour lui est 

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« mand, et Wilfrid Nore.

l'Anglais).

se rencontrent au cours d'un voyage.

Sur les bords du lac Majeur.

s'intitulant eux­ mêmes.

à la mode des Mille et Une Nuits, « calenders.

fils de Rois», ils vitupèrent l'humanité, masse composée d'imbéciles.

de drôles et de brutes.

Conrad Lanze aime la tumultueuse comtesse Sophie Tonska; Wilfrid Nore.

la douce et sérieuse Harriet; Laudon croit aimer Lucie de Genevilliers, la femme de son ami.

Mais la Tonska a aussi éveillé l'amour de Jean-Théodore, prince de Burbach - une petite cour allemande qu'on croirait sortie des Contes d'Hoffmann -et de Casimir Bullet.

Ce dernier, sachant sa passion sans espoir.

aura la sagesse de se retirer à Wilna pour y mener une vie d'ermite consacrée à l'étude.

La Tonska choisira, entre autres romanesques résolutions.

de guérir le cœur de Conrad.

ju squ' à découvrir un jour que.

par une sorte de miracle.

son intérêt pour lui est devenu de l'amour.

Wilfrid Nore.

passé un bref attrait pour la sédui­ sante Liliane, retrouvera au près d'Harriet le vrai chemin de l'affection.

Quant à Jean-Théodore.

finalement amoureux de sa cousine, la belle et jeune Aurore.

et libéré par un télégramme qui lui apprend la mort de son encombrante épouse.

il peut abdiquer pour vivre selon son cœur.

Laud on lui-même finira par voir clair en soi: plutôt que de s'inven ter un amour factice, il rejoindra sagement Bullet dans sa retraite Ce chassé-croisé d'intrigues, qui se dénouent avec la grâce d'un ballet, donne aux Pléiades un tour original et attachant.

Si l'amour prend à mi-chemin du roman une place quasi exclusive, nul doute que l'influence de la comtesse de La Tour n'ait été en cela déterminante.

La composition du roman était avancée quand Gobineau rencontra la comtesse à Stockholm, et l'aventure féeri­ que de Jean-Théodore et d'Aurore exauce magiquement les désirs de l'écrivain.

D'une grande finesse de composition, les Pléiades peuvent séduire ou irriter par les imprécations oratoires du début et par le charme suranné de leurs nombreuses dissertations amoureuses.

L'extravagance de la Tonska et le ridicule des Genevilliers (type de conservateurs libéraux que Gobineau abhorrait par-dessus tout) four­ nissent en tout cas matière à des scènes comiques de la meilleure veine.. »

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