les legs de marivaux
Publié le 02/01/2013
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«
En 1721, Marivaux obtient sa licence en droit et est reçu avocat, mais il n'exercera pas, en réalité, ce
métier.
Il lance alors un journal appelé Le Spectateur françois, dont il est le seul rédacteur.
Il endosse
tous les rôles jusqu'en 1724, pour 25 numéros.
Marivaux va rapidement renouveler la comédie au théâtre, avec des pièces comme ses Surprises de
l'amour, La Double inconstance.
Il crée ce que l'on va appeler le marivaudage.
Son théâtre reprend la
devise de la comédie, « castigat ridendo mores ».
Par la suite il se tourne vers la comédie philosophique, pour laquelle il a recours à des cadres
utopiques : c'est l'époque de L'île des esclaves en 1725, ou encore de la Nouvelle Colonie en 1729.
Marivaux s'intéresse aussi à la réalité sociale de son époque, et publie le fruit d'un travail de quinze ans
(1726-1741), La Vie de Marianne.
Dès 1733, Marivaux fréquente le salon de Claudine de Tencin.
Elle devient son amie.
En 1742, grâce à elle, il est élu à l'Académie Française.
Ensuite, l'écrivain n'écrira plus que quelques
pièces à destination de la Comédie Française.
Il prononcera plusieurs discours à l'Académie : Réflexions sur le progrès de l'Esprit humain (1744),
sur Corneille et Racine (1749), sur les Romains et les anciens Perses (1751)
Malade depuis 1758, il meurt d'une pleurésie le 12 février 1763.
Le contexte culturel :
Marivaux consacre ses pièces de théatre à l’analyse psychologique minutieuse de la naissance du
sentiment amoureux, du moment qui précède les premières étincelles du désir.
Boucher, Fragonard
choisissent de peindre leur personnages au moment où ils sont le plus désirables, à l’apothéose de leur
sensualité qu’ils associent la plupart du temps avec la jeunesse et la perte de l’innocence.
La virginité
est symbolisée par un oiseau dans une cage.
Si la cage est vide, la fille n’est plus vierge.
Ces artistes
glorifient la liberté sexuelle et la sensualité.
Ils ne souscrivent pas à la croyance pourtant répandue que
la vertu mène au bonheur.
D’autres comme Choderlos de Laclos et le marquis de Sade iront plus loin pour prouver que seule la
corruption, l’hypocrisie et la cruauté permettent de dominer les autres.
Et si le pouvoir est source de
bonheur, c’est le vice et non la vertu qui y mène.
Ce vice s’exerce essentiellement dans un contexte.
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